Blablas de toutes sortes

L’épreuve de philo vue par mes yeux

Rien que le titre est très philosophique comme on peut le constater. Rien qu’avec lui, j’aurais pu inventer un sujet : « peut-on voir avec autre chose que les yeux ». Thèse, antithèse, synthèse, hop hop hop zou, vous avez 3h pour me rendre la copie et sans broder pendant 36 ans, parce que je l’ai fait il y a une petite vingtaine d’années et je peux juste avouer que la broderie m’a fait remporter un… 3… non je n’ai pas oublié un chiffre, c’était bien ma note. Heureusement pour moi, je n’étais ni en L ni ES. 

Je me suis dit que répondre aux sujets de cette année à ma façon pouvait être sympa, vue ma super note, je suis sûre que j’ai des choses très intéressantes à dire et des notions implacables à caser quelque part par là. C’est évidemment ironique en bonne moqueuse que je suis et surtout parce que je ne sais pas ce que j’aurais été capable de pondre en réalité.

Alors dans la série L (coeff 7, vite hyperventilez moi, j’étouffe !), on avait :

– « Suffit-il d’observer pour connaître ? » Bien sûr que oui. Je dis à la personne de me regarder droit dans les yeux, je regarde si elle rougit ce qui pourrait montrer que c’est quelqu’un de réservé et qui n’est pas à l’aise quand on lui parle à cause de sa timidité (comment ça je me décris, mais non, mais non). La gestuelle peut aussi dire si c’est quelqu’un qui est introverti ou extraverti en faisant des grands gestes. En gros, fais gaffe à ton comportement, on peut lire en toi comme dans un livre ouvert !

–  « Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ? » Si tu te retrouves avec des heures de colle, une punition ou pire, si tu te retrouves aux Baumettes (prison marseillaise avec vue sur les calanques), alors là tu peux estimer que tu n’avais pas le droit de faire encore moins ce qui te semblait juste. Dans le cas contraire (antithèse donc), tu avais le droit et donc c’était juste. C’est limpide comme de l’eau de roche non pourtant ? Pas besoin de disserter 3h sur ça ! 

Dans la série ES, il y a eu :

–  « La raison peut-elle rendre raison de tout ? » Ouhla… Can you repeat please aber langsam (stressée, j’invente des mots et pire, je mélange les langues (ça m’a valu une sale note en anglais d’ailleurs, cette histoire pff). Ben… Heu… Si on n’a pas raison on a tort et inversement, si on a raison, on n’a pas tort ? :/ Temps de réponse d’environ 1mn30 et encore, j’ai eu une panne de stylo qui m’a fait perdre du temps. 

–  « Une oeuvre d’art est-elle nécessairement belle ? » j’aurais pu choisir ça mouais, je vais m’abstenir de toute bêtise ^_^

Dans la série S :

Les pauvres, ils ne sont déjà pas assez accablés par toute cette physique, chimie, maths (beurk, rebeurk et rerebeurk), qu’on les saoule avec la philo aussi, je vais les épargner -en fait chaque série a sa propre merde hein, mais c’est surtout que je n’ai trouvé aucune bêtise à dire sur les sujets, mais chut, faut pas le dire-

Dans les séries technologiques (coeff. 2, d’où le fait que j’ai tout de même obtenu mon bac malgré ma super note) :

– « Y a-t-il un mauvais usage de la raison ? » Si quelqu’un me saoule pendant des lustres parce qu’il/elle pense avoir raison (même si je sais bien que ce n’est pas de cette raison dont on parle hein, on s’en moque, c’est pour rire je rappelle), alors qu’on peut démontrer par a+b (coucou les scientifiques, je ne vous oublie pas, vous voyez !) qu’il/elle est dans le faux, ce sera un mauvais usage du fait que j’aurai été saoulée. Tant que je reste zen quand on m’affirme avoir raison et que je reconnais donc mes torts alors, même si on peut avoir tous les 2 raison aussi si on arrive à s’entendre avec chaque point de vue, alors ce sera un bon usage. Synthèse personnelle : en cas de mauvais usage, il ne faut pas trop m’approcher, je mords et suis capable de crever un oeil à l’insu de mon plein gré comme dirait l’autre. Vous êtes avertis.  

– « Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ? » C’est un sujet intéressant que j’aurais pu aussi choisir, du coup je ne dirai pas de bêtise.

Ma conclusion (pour de vrai hein ^^) aurait été de dire que le bonheur est partout où on veut bien le voir et que plus on le recherche, plus on perd du temps, de l’énergie et qu’on passe du coup à côté des petits bonheurs qui nous permettent d’être heureux au quotidien, parce qu’on s’obstine bien trop souvent à chercher le bonheur avec un grand B mais on oublie que c’est surtout la quantité des petits bonheurs qui le crée réellement. On ne le recherche pas, on l’observe chaque jour autour de soi pour faire de petits riens une immensité. La notre, parce que le bonheur est quelque chose de relatif. Il y a autant de définitions du mot « bonheur » que d’êtres humains… C’était le mot de la fin pour cette cuvée 2017 🙂 

Bon courage à tou(te)s celles/ceux qui passent le bac et tout autre examen et vous les parents, ne vous arrachez pas les cheveux, ça va aller 😉 Quel sujet vous aurait inspiré le plus ? Et si vous avez passé le bac, combien aviez vous eu ?