
Clélie est en retraite, elle a 69 ans et a toujours travaillé dans une boulangerie dont la fille Teresa reprend la succession. Teresa a une fille de 9 ans, Colline, qui est malheureuse parce qu’elle vient d’apprendre le divorce de ses parents, alors que son père n’était pas déjà très présent dans sa vie. Elle ne mange plus, déprime. Clélie décide de l’emmener chez elle pendant les vacances d’été, pour un changement d’air radical. La petite fille va faire de surprenantes découvertes et de magnifiques rencontres qui chacune à sa façon va essayer de lui redonner le goût de vivre.
* Ce que j’en ai pensé : j’ai passé un très bon moment entre tous ces personnages attachants. On découvre aussi l’hypersensibilité mélangée à une intelligence hors du commun de Colline et les conséquences que ses émotions cassées peuvent avoir dans sa jeune vie. C’est un apprentissage de la vie, un hymne à l’espoir que les nuages noirs d’un jour peuvent s’éclaircir ensuite, si on tombe sur notre chemin, sur des personnes qui nous aide à avancer. Sans pour autant édulcorer la vérité concernant la situation qu’elle vit. Le passé, les expériences, les doutes aussi et les souffrances de ses nouveaux amis plus âgés vont permettre d’en tirer des leçons pour Colline. Parfois on se demande qui aide qui, mais ce roman est peut-être justement fait pour rappeler qu’une relation entre deux êtres, amicale ou autre, est un échange. On donne et on reçoit. Et on apprend durant toute sa vie, de la vie, ce qui ouvre à des remises en questions, des pardons.
* Le petit moins : le ton du livre est très léger malgré les thèmes abordés et je suis restée sur ma faim dans certains passages qui à mes yeux auraient pu être plus longs et détaillés pour que ça puisse éventuellement nous servir à nous lecteurs (concernant la méditation entre autres). J’aurais aimé passé davantage de temps à les connaître pour voir la complexité des personnages liée à leur vécu.
* Conclusion : j’ai bien aimé ce livre, au point que les « petits bonheurs » sont devenus désormais les petits soleils quotidiens que je note ou mémorise. « Si on trouve ne serait-ce qu’un soleil, on pourra dire qu’on a passé une bonne journée » mais parfois il faut les provoquer aussi. Et Colline s’y emploie pour retrouver le goût de vivre et trouver un sens à sa nouvelle vie.
Vous l’avez lu ? Vous arrivés à trouver au moins un petit soleil quotidien ? Je vous souhaite d’en trouver un, pour éclairer votre route.