
C’est reparti pour une tournée lors d’un apéro cosmique, c’est Aileza qui est à l’origine de ce projet, dont la date limite pour ce coup-çi est le 30 août (vacances obliges, les apéros fonctionnent, mais il ne faut pas trop leur en demander quand même oh ! ^^) et on se régale tellement, que je reviens chaque fois hic ! 🙂 Le thème pour ce grand moment, est : « Mon coin de paradis »
Quand j’ai lu ces mots, les vacances de mon enfance me sont revenues en mémoire (je dis revenues comme si c’était le cas tous les 36 du mois, mais en réalité, j’y pense très souvent. C’était mon enfance, j’ai eu la chance d’en avoir une magnifique. Et j’étais encore en forme, fraîche et dispo à ce moment là ^^) Et oui, nostalgique ptite Delph…
Mes parents ont commencé à aller à l’Ile d’Oléron quand j’avais 3 ans. J’y ai grandi chaque été jusqu’à mes 14 ans. Les propriétaires de la maison où on allait sont devenus des amis de mes parents, au fil du temps. Marcel et Josette. Marcel s’est envolé il y a moins d’un an malheureusement, mon frère a perdu le parrain qu’il était devenu pour lui 😦 .
On partait à 3h du matin, à la fraîche (et les neurones pas bien droits encore ^^) et puis il y avait moins de monde aussi. Hhhhhiiiiiiii, j’avais des étoiles dans les yeux et des papillons dans le ventre tellement j’étais remontée sur ressort. Et puis on sentait qu’on approchait, la T° augmentait, le soleil faisait davantage le fier et surtout il y avait des champs de tournesols à perte de vue (d’où mon obsession un peu pour eux d’ailleurs :p parce qu’ils me rappellent ces instants là)
On a passé de délicieux moments avec eux, on prenait au moins 5kgs à chaque fois, je pense que Josette avait peur qu’on meure de faim quand ils nous invitaient à manger 🙂 mais c’était la vie tout simplement. Belle, simple, naturelle. On allait à la plage un peu à l’écart du monde et on courait dans les dunes, à chacune d’entre elles, on pensait voir l’océan et puis finalement, il y avait encore du sable à parcourir, jusqu’au moment où l’océan nous apparaissait enfin et c’était tellement magique de sentir cet iode, d’entendre ce mouvement incessant des vagues, cette force que j’aime tant dans l’Atlantique. Je me suis toujours sentie très vivante en sa présence. C’est une force qui me pénètre de la tête aux pieds, comme un courant d’électricité, tellement il rend tout excitant. Et puis se coucher sur le sable chaud. Quand mon frère était plus grand, on a eu des planches où on valsait couchés dessus, sur les vagues. Je fonçais dans celle de mon frère qui était tenue par mon papa et il rigolait.
Le soir, on retraversait les dunes (oui logiquement, il vaut mieux ^^), l’odeur du sable qui a pris la chaleur toute la journée et qui se rafraîchit le soir. Celle des pins aussi. Leurs aiguilles qui entrent par un bout de sandales et qui refusent de ressortir « maman çà piqueeeee » ^^. Rentrer, se doucher et se caler, fatigués mais tellement heureux. Parfois on partait le matin et pique-niquait à la lisière de la forêt, toujours dans l’excitation de voir notre fameux océan, l’après-midi.
Il y avait le fort Boyard qu’on voyait en allant sur la plage de Boyardville, c’était au tout début du jeu, çà le rendait encore plus excitant de savoir que des gens grimpaient dedans. Et quand on allait à l’Ile d’Aix, on ne passait pas bien loin, avec le bateau. C’était un grand mystère ce fort planté en plein milieu de l’eau (et çà l’est resté j’avoue). L’Ile d’Aix et son côté piéton qui est appréciable. On se déplace à pieds (oui si c’est piéton, en même temps, c’est un peu la base… blonde et très logique :-p ), en calèche ou à vélo et j’ai toujours aimé cet endroit. Comme un cocon dans l’océan. Les roses trémières qui poussent devant chaque maison. Les volets colorés et les murs blancs en pierres. Le soleil qui frappe dessus.

C’était mon coin de paradis et il le restera jusqu’à ce que je devienne une vieille femme édenté, qui regardera ses photos avec une loupe ultra puissante parce que je verrai encore moins clair, en pensant à ses précieux souvenirs. Je ne pourrai pas les raconter à mes ptits enfants, alors je le ferai avec mes nièces. Mais je ne souhaite pas y retourner pour autant, j’ai envie que l’image que j’ai de mon paradis soit intact dans ma mémoire. L’Ile a beaucoup changée d’après ce que je lis et vois parfois et cela me rendrait triste de ne pas reconnaître celle de mon enfance et adolescence. Par contre, on crée de nouveaux souvenirs en famille, avec mes ptites nièces. C’est la 3ème fois, qu’on se rejoints pendant 2 semaines dans les Landes, près de Mimizan et l’an dernier était rempli d’instants magnifiques avec les deux ptites princesses. Dans 3 semaines, j’y serai, je les rejoints en train. Et l’océan nous ouvrira ses portes, comme il sait si bien le faire ❤
Après j’ai beaucoup de coins de paradis à Marseille. Tant que je suis dans les collines, vers la mer, j’ai mon paradis aussi. Tant que la nature est au rv, je suis avec les anges…
Mais l’Ile d’Oléron représente la plus belle partie de moi, déjà c’était une chance inestimable de pouvoir y aller chaque année et elle fait partie de cette enfance que j’ai tant affectionnée et que je souhaite d’avoir à Eva et Lola. On fera des châteaux de sable en tout cas et je compte les éclabousser les chipies 🙂
Voilà donc un mini bout de mon coin de paradis. Un post ne suffira pas à ranger tous ces souvenirs relatifs à toutes ces années. Par contre, vous avez droit à des dossiers classés top secrets normalement… , mais je veux bien faire une exception pour l’apéro d’Aileza lol. J’avais pris ces photos alors qu’elles étaient en diapo, du coup, elles ne sont pas de super qualité, mais ce n’est pas grave, vous avez un aperçu de moi, petite, près de l’océan et de mon coin de paradis ^^
Tchin pour cet apéro cosmique de fin de vacances !! ❤