Article programmé pour le 21, écrit le 15, avec plusieurs autres posts qui s’installeront selon la programmation que j’ai donnée, pendant quelques jours (activée dans les périodes où je ne vais pas forcément bien, mais que je veux laisser des traces ici malgré mon absence, donc j’écris des posts à l’avance pendant que je le peux, par contre, il se peut que les commentaires n’aient pas de réponse avant quelques jours, selon mon état, donc ne m’en voulez pas si je tarde…. Merci WordPress de me permettre d’être là sans être là…)

La blogosphère m’a apporté énormément de choses positives, des échanges qui m’ont beaucoup aidée, des personnes formidables avec lesquelles les liens se tissent au fil du temps, des émotions en tous genres mais toujours bénéfiques. Mais le virtuel a aussi ses côtés négatifs, voire dangereux, malsains, impensables.
En octobre-novembre, dans le groupe fibromyalgie, un monde virtuel puisqu’on ne connait pas les gens, à part pour quelques-unes qui sont de la région. On crée pourtant des liens, on s’entraide, voire on se téléphone. Puis un jour tout dérape, la personne montre son vrai visage, j’ai commencé à me méfier, le jour où cette personne m’a laissé un message, en pleurs. Paniquée évidemment de l’entendre pleurer, alors qu’on était en conversation à 3, à peine 20mns avant, je ne comprenais pas ce qui avait pu se passer entretemps… La lecture de la conversation n’était pas tout à fait la même version que le message laissé sur mon portable… et pour cause, elle riait ! Inutile de dire que j’avais très peu apprécié la blague et j’avais commencé à prendre mes distances déjà… Quelques jours après, elle s’embrouille avec un de mes contacts. Cà tourne mal entre elle, moi et la 3ème administratrice. La phrase de départ « tu l’as bien cherché ». Et elle qui n’assume pas sa façon d’être avec ce mec et qui se retourne contre nous, pour notre comportement pas dignes d’amies. Mais oui… Le jour suivant a été un long ramassis d’insultes en tous genres, de menaces de suicide, de chantage affectif. J’ai gardé le silence. Le 3ème jour, son fils m’insultait de tous les noms, parce qu’il avait retrouvé sa mère allongée, avec des boites de médicaments près d’elle. Ne sachant pas si c’était du lard ou du cochon, on appelle les urgences, rien. Et à partir de là, il y a moi qui culpabilise, E. qui essaie de me remonter. Et l’autre, qui tient une discussion 6h après avoir été vidé au charbon, mais oui, bien sûr… Mon prénom ressort dans ses propos, évidemment, en gardant le silence, j’ai été condamnée coupable. Son fils de 11 ans qui m’appelle pour m’insulter et à qui je raccroche au nez en disant que sa mère est malade et que je n’y suis pour rien dans tout çà. Mais au fond de moi, je me remets en question. J’aurais dû dire çà, j’aurais dû faire çi. Je ne mange plus, ne dors plus, çà tourne en boucle dans ma tête. Sans E., le groupe aurait été dissous. Je l’avais créé, j’étais dans mes droits de le supprimer. Les ptits mots très sympas pour nous dénigrer ont tournés plusieurs semaines. La plupart des gens n’ont que sa version, la notre étant restée entre nous deux, parce qu’on avait besoin de passer à autre chose. C’était vital moralement… Cette histoire m’a détruite, j’ai perdu confiance en moi et en tout le monde. + de 6 mois ont passés, vous me croirez si je vous dis que je ne suis pas encore réparée ?…. Je n’ai jamais retrouvé la confiance en les autres. Je suis méfiante de tout ce que je lis, vois, entends. Les gens ont des doubles faces, celle-là l’avait bien montrée, elle s’était dévoilée au bout de 2 mois qu’on se connaissait et je n’aurait jamais cru que c’était possible. J’ai évidemment oublié de préciser que la tentative de suicide a mené à des choses incohérentes et qu’il y a eu des éléments qui font dire qu’elle ne l’a jamais faite… elle était assez en forme, en tout cas, au bout de 6h en tout cas pour tenir le crachoir à une du groupe, en me débinant et rendre coupable de toute cette histoire. En général, on n’a pas la force hein… Mais bon…
Derrière un écran, on ne sait pas qui se cache vraiment (même si çà peut arriver dans la réalité, mais quand on cotoie une personne un certain temps, la différence c’est qu’on sait comment elle se conduit). Derrière son pc, on peut mentir, s’inventer des vies, voire des morts…. ce qui conduit à la 2nde histoire.
Pendant que j’étais chez mes parents, à 8h du mat, je reçois un mp d’une copinette que je connais depuis mes débuts dans la blogosphère. Il y a 1 an, on a pleuré une autre copinette commune, j’avais d’ailleurs laissé un message d’adieu, tout comme elle. Une 3ème copinette commune à nous toutes, avait envoyé des fleurs pour son enterrement, c’est dire à quel point on pouvait y tenir à cette blogueuse là, qu’on connaissait depuis des années.
Le mp contenait la copie d’un message qu’elle avait reçu sur son blog, justement sous l’article où elle avait fait ses adieux à cette femme…. message qui annonçait qu’elle n’était pas morte ! On a été là à errer de longues heures avant de savoir le fin mot de l’histoire. On ne savait plus que croire, jusqu’au moment où il y a eu confirmation que celle qu’on suivait depuis des années pour dépression, puis pour un cancer au cerveau et qu’on avait perdue il y a 1 an, qu’on avait pleuré, parce que oui, on s’attache aux gens avec lesquels on communique, c’est humain… était ressuscitée et bien vivante ! Pour se justifier, elle a inventé un grand n’importe quoi, impliquant son ex compagnon (c’était par lui qu’on avait appris son pseudo décès… quand je pense que c’était elle qui se cachait derrière ce mail, çà me donne envie de vomir…).
Je suis passée par toutes les couleurs de l’arc en ciel… j’ai vu rouge de colère, verte de rage, la déception, la honte pour elle, puis finalement la pitié… elle est malade, s’il y a bien sur une chose qu’elle n’a pas menti, c’est bien çà, sauf qu’elle ne souffre pas de cancer (à moins que ce soit réel, j’en sais rien et j’en ai rien à foutre j’avoue, pour moi, je l’ai enterrée il y a 1 an, au moment de faire mon article d’adieux. Je ne connais pas cette femme qui a tenu de tels mensonges, j’ai pleuré une personne qui s’est joué de personnes qui tenaient à elle au point de la pleurer suite à son « décès » et pour moi c’est inadmissible. Je ne sais pas qui elle est, tout est faussé, trafiqué, arnaqué, on ne sait plus ce qui est vrai et faux, alors autant se dire qu’elle est morte. J’en ai vu des choses en psychiatrie, mais jamais de revenante, même les pires schizophrènes me semblent moins malades que cette femme (internée régulièrement en psychiatrie pour des ts). Je n’admets pas ce genre de pratique évidemment, pourtant on pourrait croire qu’ayant moi-même des problèmes psy (il y a des niveaux purée… malgré la belle étiquette dont j’ai été affublée il y a quelques temps, je suis saine d’esprit, à côté !!!!), je pourrais être apte à comprendre qu’on puisse faire ce genre de choses, mettre çà sur le compte de la maladie et pardonner, mais non, pour une fois, je ne peux pas trouver d’excuse à la maladie mentale pour çà !
Cet article, j’ai voulu l’écrire pour dénoncer toutes ces machinations, évidemment. Montrer les dangers de « derrière l’écran » parce qu’on veut bien voir que ce qui est visible. A se méfier, en gros. Tout peut se dire, les gens peuvent vite s’inventer des maladies, des vies, des morts (le comble de l’horreur). Le souci, c’est comment différencier le vrai du faux avec tout çà ? Demain, je tombe sur une blogueuse qui annonce qu’elle a un cancer, je sais que je mettrai du temps à pouvoir m’investir, parce que j’aurai toujours dans la tête, l’histoire de la « ressuscitée » et je me dirai « mouais… c’est encore un coup de bluff ou c’est vrai ?? » C’est bien légitime comme questions malheureusement.
Le 2ème souci, c’est que justement, on peut passer à côté de personnes qui sont réellement malades (d’ailleurs, le respect dont elle a manqué face aux personnes vraiment atteintes d’un cancer est encore davantage à déplorer !), pour se protéger et dans le doute. Comme on peut se mettre à douter des propos de quelqu’un. D’où la 2ème partie de mon titre.
Fin juin, çà fera un an que j’ai fait la 2ème ts. Depuis, je n’arrive plus à parler de ce que je ressens, de peur d’alerter quelqu’un à nouveau par mes propos. J’écris des articles sur tout et rien, pour ne pas aller à l’essentiel vraiment, pour ne pas dire qu’en fait je ne vais pas bien depuis des mois et que les idées noires se succèdent par périodes et que je ne me sens jamais en sécurité finalement. Ce jour-là, j’avais tout prévu, mon geste était prémédité. Dans la nuit, je ne me souviens pas ce qui s’est passé, je sais que j’ai retrouvé mon pc ouvert le lendemain quand la police était chez moi et je suis tombée sur mon article où je disais adieu en gros. J’avais dû l’écrire avant de perdre connaissance, en pensant que dans la nuit, personne ne verrait dans la nuit et que j’aurais le temps de partir du coup (désolée de ma franchise…), qu’on me retrouverait bien trop tard après l’avoir écrit.
Une copinette a fait des pieds et des mains, face à mon message douteux, elle a lancé une alerte pour qu’on me retrouve via mon adresse IP, et elle s’est retrouvée face à des propos du style qu’il ne fallait pas en tenir compte de ce genre d’articles, parce que c’était fréquent. Ce n’était pas un appel à l’aide avec quelques cachets absorbés, c’était des adieux de mon coté et si mon estomac ne m’avait pas trahi, la police m’aurait retrouvée inanimée, vu le nombre d’heures qui étaient passées entre le moment où je les avais avalés, si mon estomac avait été coopératif, ils seraient arrivés trop tard ou j’aurais été dans un sale état, voire morte, il faut bien le dire…Alors il y a les messages réels et ceux dont il faut se méfier. Comment faire la différence. De mon côté, je n’arrive pas à concevoir qu’on puisse jouer de çà et je m’en veux encore à l’heure actuelle d’avoir entraîné des personnes dans tout çà, je m’en veux d’avoir écrit ce mot à travers les médicaments, à semi-consciente, je m’en veux d’avoir fait peur. Alors maintenant, j’y vais de plus en plus soft, je m’autocensure bien souvent et je masque mes vraies pensées, j’avoue. Je ne sais ni si çà me fait du bien, ni si c’est bon, il y a une certaine frustration de ne pas pouvoir cracher mes états d’âme un peu plus souvent que je ne le fais depuis ce moment là, mais c’est déjà pour adoucir mon blog et pour qu’aucun article ne laisse présager du pire et faire alerter.
D’autres n’ont pas cette conscience, jouent avec nous, ne se doutent pas que derrière les pc il y a des êtres humains qui ressentent les choses, qui vivent avec nous ce qu’on vit, qui tiennent à nous, parce que les liens se tissent. Et je leur en veux évidemment, parce que çà enlève toute crédibilité aux personnes qui disent les choses vraiment. Qui vous dit qu’en fait je cours comme un lapin ?? Que je fais des pirouettes sur mon bras droit ?? Alors que je dis que j’ai perdu bien de la mobilité du côté droit. Qui vous dit que je ne respire pas le bonheur alors que je dis avoir des pensées bien noires très souvent et que je regrette qu’il y a 1 an, je ne sois pas partie réellement 😦 oui il faut dire la vérité pour le coup là… Qui vous dit que je suis réelle et que ce que je raconte est vrai ? Qui me dit que ce que vous dites est réel ou faussé… La confiance en prend un coup oui, hélas.
Un article long, pour dire de faire attention, de dénoncer ces personnes qui se jouent de nous, de se méfier de l’arrière plan du virtuel, les doubles faces des gens qu’on ne peut pas soupçonner si on n’a pas la personne une fois en face de nous.
Le message aussi, c’est que j’ai envie qu’on me foute la paix, si jamais certaines personnes voulaient refaire le même genres de coups de bluffs, oubliez moi surtout ! … j’ai assez donné en matière de cas sociaux virtuels en à peine 6 mois. Entre la pseudo ts, la ressuscitée et une autre qui m’a demandé un jour pourquoi ma ts avait échouée, ce que j’avais pris, en quelle quantité. Qu’on me foute la paix avec çà. Et le chantage affectif, oubliez moi pour le pratiquer, par la même occasion, parce que ce n’est pas mon truc
Si jamais vous connaissez Barbayoupi et que vous voulez découvrir son chef d’oeuvre mensonger, il est là. Vous me direz si vous n’y avez vu que du feu à la lecture ou si elle a réussi au top son coup de bluff, parce que de mon côté, je me suis faite avoir en beauté, rien relevé de bizarre qui m’aurait mis la puce à l’oreille, malheureusement et si vous la connaissiez, ben j’en suis désolée… :
Lien vers le blog de la blogueuse ressuscitée
Prenez soin de vous… et ouvrez l’oeil, tout en laissant la porte aux personnes qui en valent la peine, parce qu’heureusement, il y a davantage de réalité que de fausseté dans les blogs… enfin j’espère. Le doute demeurera encore longtemps en moi, je pense…