
Depuis toute petite, Iris a une passion, la couture. Arrivée au moment où les chemins de vie professionnels se font, elle décide de passer un concours pour intégrer une école et continuer sur la voie de sa passion. Concours où elle n’est pas retenu… du moins, c’est ce qu’elle pensera durant des années… Ses parents ne l’entendent pas de cette façon, en gros, le monde de la couture n’est pas assez bien pour elle (ou pour eux :/). Iris a fini par faire des études pour travailler dans une banque (et surtout pour faire plaisir à ses parents) et commence à s’ennuyer dans sa vie avec son mari, médecin, qui passe plus de temps à l’hôpital qu’avec elle…
Un repas de famille et un frère qui ne saura pas garder un secret datant de l’adolescence d’Iris par rapport à sa passion, provoquera un cataclysme en elle et elle choisira de changer son destin S’en suivra une formation à Paris, où différents personnages lui apporteront ce qu’il lui manque pour être simplement heureuse et où on lui donnera l’opportunité de montrer ses talents de couture et de styliste … Elle revit grâce à sa passion et aux personnes qui lui montrent sa véritable valeur, notamment Marthe, directrice de l’école, qui devient son mentor et un autre personnage que je vous laisse découvrir, je ne veux pas tout dire non plus :p .
Mais tout n’est pas blanc dans cette nouvelle vie, et dans sa vie avec son mari qu’elle ne voit que le week-end, à cause de la distance qui les sépare la semaine. Il y a des ombres qu’elle finira par découvrir au fur et à mesure de son ascension dans le monde de la mode et des personnes auxquelles elle s’attache.
J’aime les gens passionnés, je les sens vivants au plus profond de leurs entrailles et çà a tendance à déteindre sur moi quand je croise ce genre de personnes. Elles donnent envie de les suivre, d’avoir soi-même quelque chose qui nous tient autant en haleine et qui simplement donne envie de vivre, d’avancer, de progresser et d’aller toujours de l’avant pour réaliser au maximum ses rêves. Ce livre est un exemple de la phrase « ton destin est entre tes mains ». Aller au-delà de ses angoisses, de la peur de se casser la figure si on tente, on dit souvent que le 1er pas est le plus difficile. Oser se lancer. Changer de vie, malgré les grincements de dents des personnes qui ne sont pas d’accord ou qui pire, ne croient pas en nous et en ce qu’on a envie de faire, parce qu’ils jugent que ce n’est pas assez bien, qu’on n’est pas à la hauteur ou que ce n’est pas fait pour nous.
Mais finalement, on est les mieux placés pour savoir ce qui est le mieux pour nous et souvent, à trop écouter les autres, on passe à côté de ses rêves et de leur réalisation. Faire fi de son passé partiellement ou parfois complètement pour s’aventurer dans le présent et se construire un futur qui nous correspond le mieux. C’est le destin d’Iris à la fin du livre. On la trouve fatiguée, lasse de son présent, au début du livre et on la retrouve malgré les montagnes russes et les épreuves qui se mettront en travers de sa route, à la fin, épanouie, maître de son destin, à tourner les pages qui la faisaient souffrir et qui l’enfermaient dans une vie qu’elle ne souhaitait pas.
J’ai bien aimé ce livre, je m’attendais à quelque chose de plus compliqué à lire, je ne sais pas pourquoi. Mais il est simple à lire et à suivre (c’est à relever, parce que je suis dans une période où j’ai beaucoup de mal à me concentrer et pourtant, je n’ai pas décroché jusqu’à la fin). On s’attache aux personnages, il n’y a pas de passages à rallonge qui nous font demander où çà ira à cette allure.
On a envie de connaître la suite et la façon d’Iris de s’ouvrir au monde. Le livre s’est achevé en me disant qu’il fallait toujours tout faire pour accomplir les rêves qui nous animent et se faire confiance pour avancer, même si tout le monde dit le contraire. Au moins essayer pour ne pas avoir de regrets. Rien ne garantit que les rêves se réalisent toujours de la façon dont on l’aimerait, mais en contrepartie, on ne le saura jamais si on ne tente pas l’aventure.
Est-ce que vous l’avez lu ? C’est aussi l’auteure de « Les gens heureux lisent et boivent du café » dont j’ai beaucoup entendu parler en bien. Et « La vie est facile ne t’inquiète pas » qui est la suite de ce dernier. N’hésitez pas à me dire en commentaire, si vous en avez lu l’un d’entre eux 🙂 C’est une auteure dont on n’a pas fini d’entendre parler, je sens.
Et surtout, vivez vos rêves et vos passions autant que possible….
Géniale la photo ! Ta Happy est à croquer ❤
Merci ma belle, c’était un ptit clin d’oeil à la photo où elle « lisait » 🙂 elle roupillait, elle ne s’est pas rendue compte que j’avais posé le livre contre elle ^^ J’ai une minette qui s’instruit tout en dormant, si c’est pas beau çà 🙂 de gs bisous et bon début de semaine, profite bien de ton jour férié, si tu l’as… ❤
J’ai lu les trois romans d’Agnès Martin-Lugand. J’adore son écriture et ce roman là, qui est son deuxième est mon préféré. L’histoire en elle-même est un peu « classique » avec le fait de vouloir réaliser son rêve mais … tout d’un coup, au fil des pages, on plonge dans un autre univers, une araignée qui tisse sa toile autour de nous lecteur et nous prend au piège. Tu peux lire les deux autres les yeux fermés !
Oui voilà ! Je ne m’attendais pas à des rebondissements dans une histoire simple finalement et du coup, le roman ne s’essoufle pas et il reste bien rythmé jusqu’au bout. Jusqu’au bout, je me suis demandé ce qui allait encore arriver et j’aime ce genre de livre dont on a hâte de tourner les pages pour savoir la suite 🙂 Oh oui vous m’avez toutes convaincue de lire les autres du coup ^^ Bisous
Je surveillais un examen de droit quand je l’ai lu et les étudiants m’ont appelée deux-trois fois avant de relever la tête tant j’étais dedans. J’ai aimé Gabriel, cet écorché vif. Il a un certain charme et j’ai trouvé qu’avoir la quarantaine et bien ça me changeait aussi des personnages masculins que j’ai vu la plupart du temps dans mes lectures.
Reviens me voir quand tu les as lu les deux autres, on pourra en discuter si tu veux.
C’est vrai qu’il dégage quelque chose qui m’a aussi plu, pourtant, les hommes à femmes je les fuis comme la peste, même dans les livres 🙂 bizarrement, je n’ai pas eu envie de juger ce comportement, parce qu’à travers les mots, on sentait qu’il y avait une souffrance qui se cachait derrière et il est touchant dans celui qu’il est pour finir et c’est d’autant plus marquant grâce à cette maturité qui change effectivement de certains autres personnages de livres.
et te dirai oui, ce que j’en ai pensé 🙂
J’espère pouvoir aller les chercher demain, je suis coincée avec un torticolis et une névralgie