Moments de bonheurs et d'évasion

Les vacances, l’océan, l’amour, le bonheur et les bobos

Un pêle-mêle de ces 2 semaines ❤

Fin juillet, avec J. et ses filles, on a rejoint ma famille dans les Landes où elle était déjà installée dans la maison des vacances comme disent mes nièces. De notre côté, on avait pris un mobil home pas très loin dans un camping super sympa. Notre première petite maison « neutre », à n’être ni chez lui ni chez moi. J’ai adoré cet endroit parce qu’il nous accueillait tous les 4 réunis et on était bien. Ca m’a conforté dans l’idée que je ne voulais pas me séparer de lui, d’eux. Je sais que pendant les vacances, c’est facilement plus simple, que tout le monde est aussi plus détendu mais quand même. 6 jours à être 24h ensemble tous les 4, j’ai été sereine, heureuse, remplie d’amour. Et la plus belle marque d’amour qu’il pouvait me porter, c’est de m’aimer malgré que mes cheveux partent en cacahuète à cause de l’air iodé (non vous n’aurez pas de photos ^^) et pourtant le spectacle vaut le détour haha… mais il me regardait toujours avec ses yeux qui en disent beaucoup. Le matin on se coulait tous les 4 mutuellement dans la piscine du camping, j’étais comme un poisson dans l’eau dans tous les sens du terme et on rejoignait ensuite ma petite famille. Il y avait mon tout, rassemblé. Les câlins de mes deux petites chipies de nièces, leurs « tatie t’es oùùù ?! », les « tatie et Jonathan sont amoureux ». Les apéros (bon moi je suis sage, je me contente de dévaliser les biscuits apéro, je laisse l’alcool aux autres :p ), les repas pris tous les 10, ça faisait une sacrée bande d’un coup, les moments plage tous ensemble, les moments complices, les couchers de soleil, l’accrobranche où je me suis contentée d’attraper un torticolis pour voir où étaient tous les ouistitis sur des parcours différents, dispersés aux 4 coins du site, je ne savais plus où donner de la tête. Et puis la semaine s’est finie, ils repartaient et je restais encore une semaine et j’ai pleuré comme si on se quittait pour toujours (je pense que l’idée d’être sûrement bientôt séparés pour de bon pour plusieurs mois n’a pas aidé). Il manque vite il faut dire… J’ai même conservé le bracelet moche du camping à mon poignet pour avoir l’impression qu’il était encore là et pour me souvenir qu’il avait fait partie de cette aventure -oui je suis syphonnée du ciboulot encore davantage, c’est la canicule qui a ces effets !- Et la 2ème semaine, on a découvert de chouettes coins avec mes parents. Un soir on a fait un pique-nique improvisé près d’un étang, c’était sympa tous ensemble. On a continué les fins d’après-midi plage, les couchers de soleil. On a fait une séance photos pour partager la passion de la photo avec mon papa qui avait apporté son reflex que je suis incapable de porter tellement il est lourd (si vous connaissez des marques plus légères, je suis preneuse de conseils d’ailleurs parce que c’est mon rêve d’avoir un petit bijou de ce genre même si c’est plus pratique pour mes petits bras ramollo d’avoir le mien). 

Et puis il y a eu les bobos. Pas grand monde est ressorti indemne. Beaucoup d’angoisses et de souvenirs remués du coup aussi. 

Et je suis rentrée en laissant tout ce petit monde derrière moi, avec nos photos, nos souvenirs dans mon coeur et ma tête. J’ai retrouvé mon chéri qui était là sur le quai de la gare. Pendant ces vacances, j’ai fait le plein d’amour, d’affection, de rires, de solidarité quand j’étais mal et que je me levais le matin avec des tous petits yeux parce que j’avais pleuré de douleurs la moitié de la nuit. Ses grands bras m’accueillaient pour me serrer fort. Ses grands yeux tristounets me montraient qu’il comprenait et savait. On apprend à gérer ça ensemble je pense, j’essaie de le mettre en confiance sur ce qu’il peut m’apporter durant ces moments pas marrants ni pour l’un ni pour l’autre, pour essayer de réduire l’impuissance qu’il peut ressentir et j’ai espoir que ça fonctionne… 

Voilà les vacances sont finies et c’était une belle réussite. J’étais tellement contente aussi que ma famille puisse me voir heureuse avec lui et que tout le monde ait l’occasion de se rencontrer. C’était important pour moi et il a été apprécié et aussitôt inclus à notre famille, avec ses filles. Et j’avais le coeur bien gonflé de le ressentir aussi. 

J’espère que vous avez pu profiter de l’été, que vous soyez parti(e)s ou pas. Qu’est ce que vous avez fait d’ailleurs durant vos vacances ? J’ai oublié les moments seule, installée sous le palmier et sur un transat, à dévorer certains livres qui m’ont touchée

Ptite Delph, heureuse d’avoir vu l’océan aussi bien entourée par tout le monde

 

Moments de bonheurs et d'évasion

Ces plaisirs quotidiens qui font mon bonheur

Source : Pinterest

A l’arrivée du printemps qui est ma saison préférée, mes plaisirs de chaque jour sont un peu plus nombreux que ceux en hiver où je tremble comme une feuille et en claquant des dents parce que j’ai froid (oui même à Marseille… pour que j’aie chaud, il faut au moins 28°C hihi). Malgré tout, il y a des moments bien compliqués à gérer côté douleur, moral et pour essayer de me tirer vers le haut, j’ai noté tout ce qui me faisait plaisir et me mettait le sourire et me provoquait un peu d’oxygène. Ce sont les plus petits plaisirs qui sont les meilleurs et ils font mon bonheur, même si parfois c’est juste 2mns parce que c’est souvent éphémère ce que je ressens. Mais chaque minute de bonheur est précieuse quand on ne va pas forcément très bien et si on rajoute 1mn par çi par là, à la fin de la journée, on prend conscience que finalement c’est loin d’être si mal qu’on ne le  pense.

J’aime quand je commence à pouvoir entrouvrir la fenêtre, la nuit, parce qu’il fait assez chaud. Mais quand ce n’est pas encore le cas, remonter ma couette jusqu’à mon nez sinon j’ai froid. La 1ère gorgée de coca qui descend dans ma gorge. Le soleil sur mes jambes quand je suis assise sur le balcon. Voir que mes fleurs plantées dans mes jardinières, s’ouvrent. Sentir la terre une fois arrosées. Croiser le regard de ma Happy le matin et me dire qu’elle sera encore là aujourd’hui pour m’accompagner. La sentir m’escalader pour les 1ers câlins du matin. Voir que quelqu’un que j’apprécie a publié une vidéo asmr et pouvoir l’écouter en me couchant. M’hydrater de la tête aux pieds et sentir que ma peau me remercie. Ecouter Marseille éteint la nuit et savourer le (presque) silence. Sentir l’iode qui vient titiller mes narines. Laver mes draps, les faire sécher dehors, les remettre le soir et me plonger dans la douce odeur de lessive et de l’air de dehors (bon ce n’est pas quotidien c’est vrai ^^). Découvrir une nouvelle chanson qui tournera en boucle. Tomber dans un livre et savourer les 1ères pages qui sont les meilleures (je n’ai pas une grande concentration pour lire beaucoup). Les 1ères gouttes chaudes qui dégoulinent sur mon corps pendant ma douche. Entendre des oiseaux chanter. Regarder la lune et les étoiles en pensant au Petit Prince et s’imaginer toutes sortes d’histoires. Lécher la spatule en bois après avoir versé le contenu de la casserole dans mon assiette. Manger le soir devant le replay de « Un dîner presque parfait ». Tomber sur un film et me réjouir de passer un bon moment devant. Pareil pour une série découverte. Manger du chocolat au lait avec des noisettes. Préparer des petits plats simples mais bons et surtout qui me font plaisir.

Ce sont des petites choses accessibles chez soi, à tout moment. La seule façon de le ressentir étant d’avoir conscience de chacun de nos gestes quand on les effectue. Evidemment que lorsque je peux sortir, faire plein de photos et travailler ma formation autant que possible, là c’est du luxe au-delà du bonheur, mais tout cela n’est pas quotidien et surtout pas forcément accessible tout le temps selon mon état, du coup, parfois pour ne pas trop sombrer, on se raccroche à tout ce qui est possible de croiser chez soi.

Quels sont vos plaisirs du quotidien qui font le votre, de bonheur ?

 

Coin lecture

« Une saison pleine de promesses », Cathy KELLY

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Article programmé… dsl en cas de réponses tardives…

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Un recueil de 19 petites nouvelles, dont les femmes, de tous âges et de milieux sociaux différents sont mises en avant. Elles ont envie d’une seconde chance, d’un nouveau départ, de croire en la vie, de changer, de se reconstruire, de bouleverser leurs habitudes, d’être heureuses et de s’en donner le droit… L’objectif est identique à toutes : la recherche du bonheur ou simplement de la liberté et du mieux-être. A l’origine de ces changements, une personne ou un objet… placés là au bon moment et au bon endroit, pour aider ces femmes à se dire que, oui, la saison est pleine de promesses, grâce à un coup du destin 🙂 

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Si vous êtes comme moi, à croire que rien n’arrive par hasard, mais que le destin est à l’origine de notre chemin de vie, ce livre est pour vous 🙂 Il donne de l’espoir sur le fait que rien n’est figé, montre que surmonter ses peurs et que bouleverser ses habitudes peuvent changer la vie, une fois qu’on a osé sortir de sa « zone de confort ». Il apprend aussi que c’est important de prendre soin de soi, de s’approprier son propre bonheur pour arriver à en donner autour de soi, d’une meilleure façon, en quelque sorte et de manière plus épanouie. De penser à soi et son bien-être pour que celui-çi déteigne sur les personnes qui nous entourent. Il ne suffit parfois pas de grand chose pour que nous, en tant que maître de notre destin, puissions changer cette trajectoire qu’est notre vie. Un objet ou une personne peuvent chambouler nos pensées, nos actes, nos façons de voir les choses et arriver à rendre une situation qu’on croyait désespérée, en quelque chose de plus doux, rempli de bonheur, alors qu’on ne pensait pas y avoir droit ou y accéder. Pour la première fois ou pour une seconde chance. Parce qu’on a toutes droit à de nouveaux départs. 

J’ai beaucoup aimé ce livre, l’auteure est partie de situations pas bien compliquées si on y regarde de près, qui pourraient arriver (ou qui arrivent, parce qu’on peut aussi s’y retrouver, dans ce livre…) et elle fait en sorte qu’il y ait une sorte de morale à chaque fin de nouvelle. Certaines nouvelles m’ont touchée davantage que d’autres, justement parce que je m’y suis retrouvée peut-être plus et à la fin, il m’arrivait de sourire en respirant un grand coup, plus légère et en me disant « il suffit de si peu pour qu’on se sente mieux… parfois il manque peu pour atteindre un peu de mieux-être… » Je ne crois pas au Bonheur avec un grand B, comme j’ai déjà pu le dire. Je crois en des petits bonheurs simples et quotidiens, des petits morceaux qu’on forme en patchwork pour en faire quelque chose qui nous rend bien. Ou mieux, au moins… C’est un livre qui peut donner de l’espoir, mais si on accepte de changer, parce que dans toutes les nouvelles, à mes yeux, le destin a frappé, mais pas sans un changement de la part de la femme concernée… Croire en ses rêves et ses projets et se donner les moyens d’y accéder, aussi. 

Moralité qu’on peut retenir quand on ferme ce livre : le changement fait peur souvent, mais il peut être salvateur, si on sait écouter les signaux que nous envoie ces petites choses qui nous sont destinées. Oser et dépasser ses craintes…

Et vous, plutôt hasard ou destin ?