
Le lendemain de mon retour fracassant et pas super gai, ma boîte aux lettres me réservait la surprise de mes résultats tant attendus et surnommés Désiré pour l’occasion, depuis plusieurs jours. J’ai ouvert ma porte en disant « ça y’est ma Happy, le courrier est là… tu l’ouvres avec moi » Elle n’a pas forcément répondu, je me demande pourquoi, mais elle s’est frottée à l’enveloppe et je me suis collée à elle, quitte à avoir quelqu’un à côté de moi qui aurais ramassé les miettes au cas où je me serais désintégrée après avoir vu ma nullité noir sur blanc (jusqu’au bout j’ai été négative oui oui…) J’ai ouvert, regardé mes notes, fais « han ! j’ai tout validééééé Happyyyyy !! » et je l’ai secouée comme un prunier, à défaut de partager ma joie avec un humain que j’aurais serré dans mes bras tellement j’étais contente. Elle n’a pas compris la pauvre, je me suis rattrapée en lui faisant double dose de câlins, je vous rassure, n’appelez pas « sos minette en détresse », elle va bien, elle s’est remise de ses émotions, depuis. Et moi avec.
Le destin a choisi apparemment de me faire revenir un peu dans le positif, pour ne pas trop me laisser noyée dans le négatif. Ces épreuves écrites que je redoutais tant, parce qu’elles étaient à Lyon, j’étais fatiguée du trajet et de nos péripéties lyonnaises. Le lendemain, l’immensité de la salle m’avait affolée et surtout, je ne savais pas si j’allais réussir à écrire 3h le matin et 2h l’après-midi. La 1ère épreuve (travaux pratiques administratifs et compta), j’ai été soigneuse au maximum, il y avait beaucoup à écrire, mais bon j’étais confiante sur le contenu. La 2ème épreuve (la biologie, terminologie et sanitaire et social), j’ai eu un moment de panique, je voyais que je n’arrivais plus à me concentrer et que j’étais très fatiguée pour le coup, physiquement. Ma main se rétractait, ma boule (celle ergonomique qui était sur mon stylo pour m’aider à la préhension, pas ma tête, même si je commençais à perdre la boule aussi) tenait le stylo et je m’y accrochais comme à une bouée de sauvetage. Je me suis arrêtée un moment, celle qui surveillait m’a regardée l’air de se demander si je n’allais pas tomber raide, j’ai souri, elle aussi, ça a dû la rassurer (qu’est ce qu’on s’en fout de tout ce blabla) et je me suis imaginer avec une musique à la Rambo pour me donner du courage et j’ai carburé, quitte à écrire pas français du tout, parce que même moi en me relisant à la fin, je me demandais de quoi je causais. J’ai noté tout ce que je savais, cherché le maximum, détesté le système immunitaire qui n’avait pas été franchement mon pote toute l’année et jusqu’au bout il m’aura fait chi**, il faut bien le dire hum !
A la fin je ressemblais à une serpillère, épuisée, déçue de ce que j’avais fait, pas fière de moi, en mode « j’aurais dû travailler encore plus » sauf que j’étais déjà au maximum de ce que j’avais pu donner et je pensais à notre dossier informatique qu’on avait fait à la maison et renvoyé au cned pour qu’il soit compté dans nos épreuves. Ils ne font pas la moyenne, il faut avoir 10 à chaque épreuve, ce qui est déjà plus compliqué pour éventuellement se rattraper avec une autre note.
Tout ça pour dire que j’ai passé mes écrits même en étant au top de ma forme physiquement (non je rigole…) et que je suis « libéréééeeeee délivréééeeeeee » au moins de ça.
Il me reste un stage de 3 mois et demi à faire, j’avais eu un entretien il y a 1 mois et demi dans un hôpital spécialisé en cancérologie, avec un test de frappe et des questions sur du vocabulaire médical. Tout s’était bien passé et ils ont bien voulu voir ma tronche du coup pendant 14 semaines, à temps partiel, parce que le temps plein est trop compliqué à gérer. Déjà là, j’ai très peur de flancher, d’avoir mes doigts qui ne peuvent plus courir sur le clavier, bref… on verra ce que ça donne, ils ne sont pas au courant en plus de mes difficultés que j’ai cachées au maximum. La responsable des stagiaires m’a semée dans les escaliers, heureusement que j’ai de bonnes oreilles, parce qu’elle ne s’est pas rendu compte que je ne la suivais plus du tout mais que j’entendais encore ce qu’elle me disait hum… et ma main, elle n’a pas trop vu comment je me débrouillais pour taper sur le clavier je crois, tant que la vitesse était suffisante. Mais je fatigue vite. Et j’ai peur. Mais j’essaie d’avoir confiance en moi, j’y travaille… et je ferai tout de toute façon pour donner le maximum. Je commence le 2 janvier, il ne faudra pas que je fasse trop la fiesta pour fêter la nouvelle année ^^
Vous n’avez pas fini d’entendre parler de formation je pense, sans que je dise évidemment ce que je verrais dans l’unité où je serai pour le secret professionnel, mais je dirai au moins ce que je ressens en général.
Prenez soin de vous et de ceux que vous aimez ❤ J’essaierai d’être plus présente un peu chaque jour, soit avec un livre que j’ai lu, un film à partager, des photos du marché de Noël si je peux aller le voir. Certaines youtubeuses font des vlogmas, je ferai des postmas :p La période de Noël est un moment de partage, c’est le moment de revenir par ici. Chez moi comme chez vous.