
Passer 3h avec Marie Kléber, c’est une immense parenthèse de vie, d’oxygène, de liberté, d’amitié à l’état pur. Des moments où on ne se casse pas la tête, parce que c’est simple, les mots sortent aussi facilement que sur le papier (enfin sur le clavier là ^^) et qu’est ce que ça fait du bien.
J’avais peur qu’elle ne me reconnaisse pas, par rapport à ce que j’écris, parce que j’ai moins de pudeur ici que dans la réalité, protégée par la surface de l’écran. Et je suis capable de me mettre dans une coquille si je ne suis pas à l’aise. C’est loin d’être le cas avec Marie que j’ai moi-même reconnue à travers sa façon d’écrire. Cette sensation d’avoir toujours parlé avec elle, de la connaître depuis tellement longtemps. Et ce qui conduit à la simplicité des échanges, les mots sortent aussi libres qu’ici et c’est une bulle de bonheur quand on est prises dans le tourbillon de cet arc en ciel si lumineux. Parce qu’elle diffuse de la lumière dans un joli halo autour d’elle.
J’ai pu mettre un visage et un regard sur ma jolie Marie qui est restée mystérieuse jusqu’au dernier moment 😉
J’en suis à 4-5 passages du virtuel au réel (j’ai honte pour celles que j’ai oubliées sur le moment) et à chaque fois c’est magique, parce qu’on ne se trompe pas sur la personne, on la connait déjà et on sait comment elle va réagir.
Mon joli carnet va abriter mes 3 petits bonheurs quotidiens pendant longtemps. Même si certains jours très difficiles à vivre, il faut creuser dans le bitume pour chercher loin.
Message perso pour Marie : n’oublie pas qu’on est beaucoup à croire en toi pour tes projets et encore en double dose pour le plus monumental encore. Ne laisse personne t’atteindre. Ne laisse personne changer la magnifique personne que tu es. Et j’espère bien avoir l’occasion de recroiser ta route. J’ai souvent regardé notre photo pour me mettre du baume au coeur aujourd’hui. Je suis restée un moment devant le bus, juste partie à quelques mns de son départ, parce que j’ai toujours un pincement au coeur quand je vois des personnes que j’aime s’enfuir vers d’autres chemins du coup je pars moi-même avant de pleurer comme une madeleine (maintenant tu sais le grand mystère de mes larmes en plus et le vilain qui le long d’un couloir m’a bien eue ^^) de voir le bus partir au loin. Mais je t’ai ramenée chez moi, dans mon coeur, dans mon esprit, dans mes souvenirs de cette si belle rencontre.
Je vous fais de gros bisous à tous les deux. Et des câlins Arlo (tu peux lui expliquer mon prochain mariage avec lui haha !) à ptit escargot ^^ Et puis je serai venue au bout d’un préjugé hier soir… une terrasse pleine ne veut pas dire que c’est un super endroit…. 😉
Reviens vite ! on est au moins 3 à t’attendre et à qui tu manques déjà. Merci d’être celle que tu es 🙂
A cette amitié si précieuse, avec les hauts et les bas de la vie. A la construction d’encore de nombreux souvenirs.