Je rêve de voir un coucher de soleil avec J. en solo sur cette plage, main dans la main, un peu à l’écart de tout le monde… Il y a un an, en prenant cette photo, je n’imaginais pas que je tomberais amoureuse quelques mois après. (Plage de Lespecier, Mimizan, Aquitaine, Août 2017)
C’est l’heure des vacances. Chaque année depuis que ma première nièce a 1 ans, toute la famille se retrouve sur la côté Atlantique. Là ça fait 3 ans qu’on va à Bias, dans les Landes. Mais cette fois-çi, je monte avec mon chéri et ses 2 filles. On sera dans un mobil home pendant 5 jours, le temps qu’ils restent et après je rejoindrai ma famille dans leur location. Nos 1ers jours à vivre tous ensemble autant de temps… Les faire rencontrer à mes famille… Des étapes que j’essaie de prendre légèrement mais que j’appréhende malgré tout. Il y aura sans doute beaucoup de changements pour lui (et donc pour moi…) dans les mois à venir et je ne sais pas comment je vais traverser tout ça, de mon côté. Bref, ces vacances seront l’occasion de vivre le moment présent en essayant d’oublier un peu l’avenir qui me ronge un peu les neurones depuis bientôt 3 semaines.
Je vous souhaite de bonnes vacances si vous y êtes et bon courage pour celles et ceux qui travaillent encore ou qui vont reprendre.
Je serai un peu plus présente sur le groupe fb et instagram. Ce sera plus simple de poster un peu chaque jour là-bas, vue la connexion que j’ai avec mon téléphone. Toutes les infos sont dans la barre latérale si vous voulez rejoindre les Bulles comme j’appellent les membres du groupe. Ce sera avec plaisir 🙂
Mon blog se met en pause jusqu’au 18 août pour cause de départ vers l’Océan, dans les Landes, à Bias, où je rejoins toute ma petite famille au complet.
Nous n’avons pas de connexion internet mais avec mon téléphone, je pourrai au moins aller sur facebook et instagram, où je donnerai des petites nouvelles et mettrai quelques photos en attendant de vous en inonder à mon retour. Les liens vers ces comptes sont sur la barre latérale à droite, n’hésitez pas à m’y rejoindre, ça me fera plaisir.
Coucher de soleil sur la Plage de Lespecier – Mimizan
Plusieurs étés qu’on a la chance de pouvoir partir tous en famille, dans les Landes, près de Mimizan. On a fait aussi Lacanau. Toujours près de l’océan, comme pendant mes vacances d’enfance à l’Ile d’Oléron où j’ai tellement de souvenirs de moi et mes parents, puis de nous avec mon frère, avec son parrain qu’il retrouvait chaque année quand on y allait. Je n’oublierai jamais tous ces moments remplis d’amour. Maintenant il y a ma belle-soeur qui est venue agrandir le cercle, puis mes deux petites nièces qui ont fêté leurs 3 et 5 ans. Mes petites perles qui savent mettre du baume au coeur qui font rire, qui propagent la bonne humeur et leur amour.
11 jours complets où j’ai pu les voir se réveiller, appeler « tatie Delphhhh t’es oùùù ??? » dès que je n’étais plus dans le champ de vision. Les câlins à la pelle. Les « je t’aime tatie ». Les châteaux souvent éphémères de sable. Les « cours dans les vagues, elle va te rattraper ! » Le bruit des vagues même s’il n’était pas super violent cette année, le coefficient des marées devait être lui-même en vacances 🙂 Mais le soleil était là, avec parfois le vent qui n’était pas très chaud, mais on a profité de chaque moment autant que possible. Armée de ma béquille, j’ai affronté les dunes (merci les aménagements landais qui permettent d’accéder malgré tout plus facilement aux plages). Je me plantais devant l’océan pour bien m’imbiber des odeurs marines, du sel, du bruit parfois assourdissant, toujours avec vue sur l’horizon, cet endroit où tout reste possible et qui sert de repère. Je me sens petite devant cette immense étendue d’eau, parfois dangereuse quand on ne s’en méfie pas assez et pourtant tellement sereine, en sécurité, apaisée. J’ai du mal à accéder à cette sensation dans beaucoup de lieux j’avoue. La tête vraiment vide, l’esprit libre, avec seules pensées « wouahh quelle vague ! Quels rouleaux ! » Un si bon moyen de se ressourcer, en plus en famille, avec mes rayons de soleil que sont mes petites chipies de nièces que j’aime un peu plus à chaque fois que je les vois.
La plus grande, Eva, m’a demandée pourquoi je n’avais pas d’enfant, j’ai répondu que tout le monde ne pouvait pas en avoir, que c’était la nature toussa toussa et que c’était pour cette raison que je les aimais si fort toutes les deux, parce que j’avais beaucoup d’amour dans mon coeur à donner et qu’elles le recevait, histoire de ne pas le gâcher (bon je n’ai pas dit les choses telles qu’elles, mais l’idée est là 🙂 ) Heureusement que les enfants ont la faculté de passer du coq à l’âne en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Et le summum : les couchers de soleil… quelle merveille, chaque coucher ne ressemblant jamais au soir précédent. Nuageux, moins nuageux, plus rouge, plus orangé, plus rose, plus intense, moins vif, mais dans tous les cas, d’une beauté qui m’a scotchée plus d’une fois. Mon appareil photo toujours présent évidemment pour immortaliser cette immensité qui se cache sous le soleil endormi. J’aurais pu y passer ma nuit (d’ailleurs, je serais bien restée là, avec une tente, bercée par le bruit des vagues, réveillée en douceur par la marée montante entretemps 😀 non je rigole, c’est toujours important de savoir les sens des marées pour ne pas se faire surprendre, surtout si on ne s’y connait pas beaucoup. Mais ce serait un rêve. L’idéal étant de faire un feu, faire griller des saucisses, des patates, des chamallows, en toute sécurité pour ne pas mettre le feu à la pinède (petit clin d’oeil aux pyromanes volontaires ou pas des dernières semaines…). Se coucher sans le soleil et se réveiller en sa compagnie de nouveau. Etre libre…
J’aime marcher dans les pinèdes, je retrouve cette odeur dans mes collines, quand j’y ai encore accès et que je n’ai pas besoin de monter trop haut pour en profiter et mmhhh. Les pins sentent encore meilleurs quand le soleil a chauffé dessus toute la journée et quand vient la fraîcheur du soir, ils en conservent l’odeur caractéristique mais avec une touche d’air plus frais, et les deux mélangés, c’est un régal pour le nez.
Je crois qu’on a compris ce que pouvait m’offrir l’océan et ses environs. Voir mes parents heureux de tous nous avoir, ça n’a pas de prix. Voir mes nièces pendant tout ce temps, du bonheur. Se retrouver avec mon frère et ma belle-soeur, faire des jeux de société, papoter, rire, regarder un peu les JO, parce qu’à plusieurs c’est quand même plus sympa je trouve, même si j’avoue que je n’étais pas à fond dedans.
Je vous laisse avec quelques photos (pas tant que ça, problème de stockage de mes photos…). Sans surprises, il y aura pas mal de couchers de soleil. On n’y verra pas mes nièces, parce que je tiens à les protéger un peu par contre. Bonne visite de Mimizan, Bias et la plage de Lespecier.
Et vous, vos vacances, vous avez pu partir un peu ? Dans quels endroits ? 🙂
De retour de 11 jours de douceur, d’amour, d’oxygène, d’océan. Bias est une petite ville des Landes, à côté de Mimizan où on avait déjà été. La même plage de Lespecier toujours aussi pratique d’accès quand on a certaines difficultés, ce qui m’a permis de suivre, même si j’ai dû faire des petites pauses, parce que j’ai du mal à récupérer d’un jour à l’autre, au fil du temps. Mais j’ai profité à fond, autant qu’il m’était donné de le faire. On était toute la famille réunie, ce qui était précieux. Mes princesses poussent et j’aime les entendre papoter, rire, appeler « elle est où tatie ? ». Lola (2 ans) qui dit à Eva (4 ans) « coucou eva, çà va ? » et blablabla, les petites pipelettes, c’est parti ^_^ De plus en plus de mots sortent de sa petite bouche. On a fêté l’anniversaire de ma ptite nénette, déjà 4 années qu’elle rend toute la famille heureuse. Le temps file, je me suis souvenue de ce 6 août où on l’attendait tant et maintenant, elle est sur patins à roulettes à avancer mieux que moi 🙂 Je les aime mes petites princesses et malgré qu’elles changent, j’ai toujours l’impression de les avoir quittées la veille, comme si la distance géographique n’était pas là. Tellement peur qu’elles oublient qui est tatie Delph, au-delà des kms. Mais Nénette se souvient qu’à Noël, j’avais fait des photos de nous deux en train de faire des grimaces et quand on lui demande d’où elle sort cette manie sur les photos, ben elle dit « c’est tatie delph qui m’a montré » humhum… Du coup, j’ai essayé de lui faire souvenir de choses plus malignes, ce coup-çi 🙂
La chance de pouvoir profiter tous ensemble, que la vie nous permette d’être réunis durant ces vacances. Au milieu de la plage, devant l’océan qui nettoie tout en soi. Seules les vagues comptent quand on est devant cette immensité bleue. L’excitation de les voir s’abattre contre le sable et venir jusqu’à nos pieds. Pas très chaud mon joli océan où j’ai juste pu tremper mes pieds, mais je me suis régalée à le prendre sous toutes les coutures en photo. Sentir les pins aussi, marcher sur leurs aiguilles. L’odeur du sable après une journée de chaleur. Et ce calme… Le 1er matin, il m’a presque troublée, j’ai dû m’assurer que je n’étais pas devenue sourde dans la nuit, on n’entendait rien, le paradis. Mais on s’y habitue vite au silence. Demain, on est lundi et les travaux vont recommencer à 2 pas de chez moi, je n’ose pas imaginer le choc auditif que çà va faire ^^
Tout se mélange, avec mes 6 rayons de soleil a fait beaucoup de mien à mon moral en tout cas. J’ai parfois été en colère contre mon corps de ne pas arriver à faire des choses ridicules ou de devoir dire non à mes nièces, sans forcément arriver à leur dire pourquoi tatie Delph ne court jamais, qu’elle peut juste tenir de la main gauche les ptites mains qui viennent se faufiler dans la sienne, ne pas jouer au ballon, tenir une raquette de plage. Mais je les aime jour après jour et rien ne pourra jamais me faire perdre çà. Je ferai toujours le maximum de ce que je peux avec elles, pour leur faire oublier (et à moi, pour ne pas me sentir frustrée) ce que je ne pourrai jamais leur apporter. Je n’ai pas envie qu’elles souviennent de çà de moi… Je veux qu’elles aient en tête nos rires, nos photos grimaces, nos papotages, nos recherches de coquillages, nos châteaux de sable et surtout mes « je t’aime fort » à l’une et l’autre.
Je vous laisse avec l’océan, le sable, les pins et le ciel parfois menaçant 🙂 La météo a été sympa avec nous, chaque jour était une belle surprise, comparé à ce que la météo avait annoncé la veille. J’ai fait un petit diaporama photo et vidéos pour remplacer les photos que je n’ai pas pu mettre, par manque de place par ici.
J’ai beaucoup de mal à ce qu’on me voie entière.. je passe mon temps à demander à ce qu’on refasse la photo jusqu’à ce que j’arrive à aligner mieux mes jambes. Là je n’avais pas essayé… j’étais prête pour aller affronter la dune ^^ et ce, quelque soit mon état…
Me voilà pour la 2nde partie des photos de vacances. On a été faire quelques tours à la plage qui était au bout du Courant, mais c’était davantage pour se balader, même si mon frère et mon père ont été se baigner un jour où le temps était « légèrement noir » humhum… et qu’ils étaient malades tous les deux, bravo ^^. J’ai beaucoup aimé les ptites boutiques de souvenirs, de bijoux, embarquée par ma belle-soeur ^^, justement avant de se rendre à la plage. Mais pour se baigner et passer l’après-midi, on a été principalement à la plage de Lespecier.
Mimizan a un côté plus que positif par rapport à de grandes villes. La ville a fait en sorte d’aménager au maximum pour que les personnes à mobilité réduite puisse avoir accès le plus loin possible de la mer. Au centre, ce sont des planches en bois qui permettent d’accéder avec un fauteuil roulant et à Lespecier, c’est un mélange de cailloux et de sable ce qui empêche du coup de trop s’enfoncer. J’avais ma béquille, j’ai pu monter la dune, plus facilement que si elle n’avait été que faite de sable. J’ai vu un jeune en fauteuil roulant qui y allait aussi et çà m’a fait chaud au coeur de voir et de sentir qu’ils souhaitaient que tout le monde puisse profiter au maximum. Et le ptit plus, ce sont les sauveteurs qui ont aussi un rôle d’accompagnateur, justement pour amener et rechercher les personnes qui ne peuvent pas du tout accéder à la plage. On avait une personne âgée, un jour, pas loin de nous. Elle regardait la mer, installée sur un fauteuil pliant et à un moment donné, ils sont arrivés avec leur véhicule, l’ont aidée à se relever et l’ont ramenée au-dessus de la dune. J’étais touchée de voir çà, j’imaginais la joie de cette vieille dame, comme ma propre joie de me voir accéder plus facilement à l’océan. J’espère que d’autres villes prendront un peu exemple sur cette ville de 7000 habitants environ.
L’océan a toujours eu un drôle d’effet sur moi. J’aime sa force et quand je regarde les vagues se rabattre dans un vacarme impressionnant quand il est déchainé, je sens la vie en moi, comme si je m’imprégnais de sa force, pour l’installer au plus profond de moi. Je me ressource près du calme de la mer, mais ce n’est pas aussi intense que l’océan. Je ne peux pas me baigner, les vagues sont bien plus fortes que mes petites jambes 🙂 mais j’étais contente de pouvoir avoir de l’eau ne serait-ce que jusqu’aux genoux. J’ai passé toutes mes vacances d’enfance, jusqu’à mes 14 ans, à l’ïle d’Oléron et je crois que c’est pour çà aussi que j’aime autant l’océan. Il fait partie de mes plus beaux souvenirs. J’étais toujours surexcitée au moment où on commençait à le voir et il me fait toujours le même effet.
Je vous laisse en images, vous allez en avaler des vagues, je les ai prises sous toutes les coutures. Nénette et Pépette étaient marrantes dans l’eau. Quand l’eau remontait, il y avait des sortes de piscines qui se formaient et avec le courant, elles avaient parfois du mal à tenir debout (et moi avec… du coup, je m’asseyais dans l’eau et Nénette venait parfois se mettre sur mes genoux, je serrais son ptit corps contre moi, prêtes à affronter les mini vagues qui venaient lol Pépette, elle, buvait parfois la tasse, mais gardait son grand sourire après avoir craché un peu mdr. J’ai déjà dit que j’en étais folle dingue de ces deux ptites princesses ?? ^^ Un jour, Eva est venue se balader au bord de la plage avec moi. Toutes les deux, moi agenouillée près d’elle pour être à sa hauteur, elle a mis son ptit bras autour de mon cou et a commencé à papoter. J’ai adoré ce ptit moment de complicité ❤