Projets des copinettes

Souvenirs d’enfance #2 – La colline

J’avais déjà la fâcheuse manie de tirer la langue sur les photos…

Tous les mercredis, Julie nous propose de raconter l’un de nos souvenirs d’enfance. Je suis en retard cette semaine, mais voilà ma petite participation de la semaine malgré tout.

J’ai habité en Alsace, dans le même quartier pendant 22 ans. Il était constitué de 4 immeubles où j’avais toutes mes amies. Et quand j’étais enfant, on avait la chance d’avoir une grande colline qui jouxtait la résidence. On avait aussi de la neige encore à cette époque et tous les moyens étaient bons pour glisser du haut de la colline, avec tout ce qu’on pouvait trouver. J’avais pourtant une luge en bois, mais une année, on avait trouvé des bouts de polystyrène (j’aurai toujours des soucis à écrire ce mot décidément, merci google) et on descendait plus vite que nos ombres. J’étais toute rouge à cause du froid et puis je courais comme une dingue, aussitôt arrivée en bas, je remontais à toute allure, il ne fallait pas perdre une minute de ces moments là. Et au bout de plusieurs allers-retours, mon visage était assorti à ma combinaison comme vous pourrez le constater sur la photo que je mettrai. Mon père venait nous retrouver pour voir ce qu’on faisait après son travail et quand il nous a vu nous éclater autant avec nos luges improvisées, il en a pris un morceau et nous a rejoint. Il était aussi dingue que nous à s’amuser et descendre la colline. Un souvenir dont il parle parfois. La colline a disparu peu de temps après pour faire des maisons mais nos souvenirs avec, été comme hiver, restent bien au chaud toujours aux mêmes endroits. Le coeur et le tiroir à souvenirs dans ma petite tête. 

A mercredi prochain, à l’heure cette fois-çi j’espère. Prenez soin de vous. 

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Souvenirs d’enfance #1 – Les patins à roulettes

Je quittais mes patins malgré tout parfois, la preuve en image !

Je reviens sur mon blog après plus de 6 mois d’absence, avec le RV du mercredi, « Souvenirs d’enfance », lancé par Julie et auquel je participerai tous les mercredis (si une chose n’a pas changé depuis le mois de juin, c’est bien ma mémoire de poisson rouge, donc il se peut que j’oublie parfois, sinon ce ne serait plus moi). Mon enfance étant ce que j’ai de plus précieux, c’est compliqué de passer à côté de cette participation qui me fera du bien par contre, donc me voilà.

J’avais 8-9 ans quand ma grand-mère maternelle m’a offert une paire de patins à roulettes, pour Pâques. Ceux qu’on avait la chance d’avoir dans les années 80, ceux qu’on mettait avec nos baskets et dont les roulettes étaient parallèles. Je me vois encore devant sa maison, qui est celle de mes parents maintenant, en train de faire des allers-retours, jusqu’à la tombée de la nuit. Je faisais un de ces bruits en déboulant comme une dingue sur la barrière métallique. Oui parce que je rencontrais les mêmes difficultés qui m’ont suivies ensuite avec des rollers : ne pas être douée en freinage… Donc je me laissais tomber sur la barrière, dans un vacarme qui devait plaire à l’entourage, avec une telle discrétion… Il fallait m’appeler plusieurs fois pour me faire rentrer et si j’avais pu, je suis sûre que j’aurais été me coucher avec mes patins. Aussitôt levée et habillée, je partais rouler et m’étaler sur la fameuse barrière dans ce vacarme dont j’avais le secret. Un genre de « schttonnggg » qui faisait tout vibrer (ce qui expliquerait peut-être mes neurones un peu cahotiques, maintenant que j’y pense). Le goût de patiner ne m’a jamais quitté depuis ce jour là. On a une photo, où on est avec mon frère, lui dans sa poussette et moi avec mes patins, jusque là rien d’anormal. Sauf qu’il y avait de la neige ! Je les aimais tellement mes patins rouges vifs que même l’hiver je grimpais dessus. J’étais jeune et inconsciente, qu’est ce que vous voulez halala. Merci petits patins à roulettes de m’avoir autant donné de plaisir, je ne vous oublierai jamais. Merci mamie pour ce cadeau précieux et pardon de t’avoir fait peur, j’entends encore tes « mais elle va se faire mal ! Elle va tomber ! Vas pas si vite !! » 

A mercredi prochain ! Prenez soin de vous.