
Tous les mercredis, Julie nous propose de raconter l’un de nos souvenirs d’enfance. Je suis en retard cette semaine, mais voilà ma petite participation de la semaine malgré tout.
J’ai habité en Alsace, dans le même quartier pendant 22 ans. Il était constitué de 4 immeubles où j’avais toutes mes amies. Et quand j’étais enfant, on avait la chance d’avoir une grande colline qui jouxtait la résidence. On avait aussi de la neige encore à cette époque et tous les moyens étaient bons pour glisser du haut de la colline, avec tout ce qu’on pouvait trouver. J’avais pourtant une luge en bois, mais une année, on avait trouvé des bouts de polystyrène (j’aurai toujours des soucis à écrire ce mot décidément, merci google) et on descendait plus vite que nos ombres. J’étais toute rouge à cause du froid et puis je courais comme une dingue, aussitôt arrivée en bas, je remontais à toute allure, il ne fallait pas perdre une minute de ces moments là. Et au bout de plusieurs allers-retours, mon visage était assorti à ma combinaison comme vous pourrez le constater sur la photo que je mettrai. Mon père venait nous retrouver pour voir ce qu’on faisait après son travail et quand il nous a vu nous éclater autant avec nos luges improvisées, il en a pris un morceau et nous a rejoint. Il était aussi dingue que nous à s’amuser et descendre la colline. Un souvenir dont il parle parfois. La colline a disparu peu de temps après pour faire des maisons mais nos souvenirs avec, été comme hiver, restent bien au chaud toujours aux mêmes endroits. Le coeur et le tiroir à souvenirs dans ma petite tête.
A mercredi prochain, à l’heure cette fois-çi j’espère. Prenez soin de vous.
J’adore!
Comme quoi on peut créer plein de souvenirs à partir d’un simple morceau de polystyrène.
C’est super quand les parents aussi quittent leur manteau de grands le temps d’un coup de retomber dans la joie de l’enfance.
Merci Delphine et à mercredi prochain
Bises de nous deux.
Nous avions notre colline nous aussi… Nous la dévalions hiver comme été sur des sacs d’engrais vides (oui, on voit tout de suite la campagnarde, lol). Ma colline est toujours là. Des vaches y tiennent désormais leurs quartiers. Si elles savaient le remue-ménage qui avait lieu là autrefois ! Nous n’avons jamais pensé au polystyrène… et je n’ai jamais eu le privilège de voir mon père dévaler la pente avec nous : voilà un merveilleux souvenir ma Delphine ! Plein plein de bisous.
Merci ma belle pour ce souvenir 🙂 ça devait bien glisser les sacs aussi ^^ je ne sais plus d’où venaient ces trucs en polystyrène, j’essaierai de retrouver la photo. On pouvait s’asseoir entre. Je suis contente que ta colline soit la maison de vaches. On était contre le fait qu’ils construisent ce lotissement, on a perdu un sacré coin de nature où tous les enfants aimaient jouer. Il y avait de l’herbe partout et ce champ était séparé de notre quartier par des buissons où on faisait des cabanes. Et l’été, on se regroupait pour faire des goûters. Nos mères papotaient pendant qu’on s’amusait. C’était une super époque ❤ Plein de gros bisous et à nos collines adorées (je me prends pour Marcel Pagnol ^^)