
Je reviens sur mon blog après plus de 6 mois d’absence, avec le RV du mercredi, « Souvenirs d’enfance », lancé par Julie et auquel je participerai tous les mercredis (si une chose n’a pas changé depuis le mois de juin, c’est bien ma mémoire de poisson rouge, donc il se peut que j’oublie parfois, sinon ce ne serait plus moi). Mon enfance étant ce que j’ai de plus précieux, c’est compliqué de passer à côté de cette participation qui me fera du bien par contre, donc me voilà.
J’avais 8-9 ans quand ma grand-mère maternelle m’a offert une paire de patins à roulettes, pour Pâques. Ceux qu’on avait la chance d’avoir dans les années 80, ceux qu’on mettait avec nos baskets et dont les roulettes étaient parallèles. Je me vois encore devant sa maison, qui est celle de mes parents maintenant, en train de faire des allers-retours, jusqu’à la tombée de la nuit. Je faisais un de ces bruits en déboulant comme une dingue sur la barrière métallique. Oui parce que je rencontrais les mêmes difficultés qui m’ont suivies ensuite avec des rollers : ne pas être douée en freinage… Donc je me laissais tomber sur la barrière, dans un vacarme qui devait plaire à l’entourage, avec une telle discrétion… Il fallait m’appeler plusieurs fois pour me faire rentrer et si j’avais pu, je suis sûre que j’aurais été me coucher avec mes patins. Aussitôt levée et habillée, je partais rouler et m’étaler sur la fameuse barrière dans ce vacarme dont j’avais le secret. Un genre de « schttonnggg » qui faisait tout vibrer (ce qui expliquerait peut-être mes neurones un peu cahotiques, maintenant que j’y pense). Le goût de patiner ne m’a jamais quitté depuis ce jour là. On a une photo, où on est avec mon frère, lui dans sa poussette et moi avec mes patins, jusque là rien d’anormal. Sauf qu’il y avait de la neige ! Je les aimais tellement mes patins rouges vifs que même l’hiver je grimpais dessus. J’étais jeune et inconsciente, qu’est ce que vous voulez halala. Merci petits patins à roulettes de m’avoir autant donné de plaisir, je ne vous oublierai jamais. Merci mamie pour ce cadeau précieux et pardon de t’avoir fait peur, j’entends encore tes « mais elle va se faire mal ! Elle va tomber ! Vas pas si vite !! »
A mercredi prochain ! Prenez soin de vous.
Un très très chouette souvenir ma Delphine, merci de le partager avec nous, merci de participer à ce petit projet d’écriture.
C’est marrant, j’ai failli parler d’un souvenir similaire ahah !! =D
J’imagine tellement ta petite frimousse pleine de joie à l’idée de chausser tes patins, ta mamie devait être au bord de la crise cardiaque !
Des bisous ❤️
Avec plaisir ma Julie ❤ oui heureusement qu'elle n'avait pas de problèmes cardiaques, je l'aurais achevée ! On se sera bien amusées toutes, avec nos patins/rollers en tout cas vus les commentaires et ton souvenir de cette semaine 🙂 De gs bisous
Quelle joie de te lire à nouveau (merci à Julie!!)
Ah les patins…je revois les nôtres. Je n’étais déjà pas très stable dessus. Mais on s’amusait bien.
On t’imagine aisément t’entrainer et on imagine aussi ta grand-mère en alerte à chaque instant.
Grosses bises ma jolie
Merci ma Marie, oui je ne suis pas des plus assidues et je n’ai pas encore fait le tour de vos blogs en plus. La pauvre oui, je pense qu’elle a regretté d’un côté de me les avoir offerts de peur que je me casse tout ce que je pouvais, la pauvre. Elle avait une légère pente en plus, il fallait que je tourne pour aller m’échouer sur la fameuse barrière. Quand elle s’est rendu compte que je m’aventurais à descendre depuis là c’est encore pire ^^ De gs bisous à tous les 2 ❤
Un super souvenir ma Delphine ! Ma grand-mère m’avait fait le même cadeau. Avec mes cousins, nous étions de vrais petits fous… Aujourd’hui, j’ai une paire de rollers, mais mes patins à roulettes (les miens étaient jaunes), gardent une place particulière dans mon coeur. Doux bisous,
Sandra
C’était magique ces patins à roulettes, je les ai gardés longtemps parce qu’on pouvait les agrandir et les adapter à la pointure. C’est pareil j’ai eu une paire de rollers, mais ce n’était pas si intense (j’ai fait un vol plané en atterrissant sur mon dos qui s’en souvient encore, du coup j’avoue que j’ai du mal à voir une paire de rollers depuis). Comme toi, mes patins rouges restent plus ancrés en moi. Gros bisous ma belle ❤