J’en ai tellement entendu parler en bien que j’ai été attirée par ce livre, évidemment. Toujours eu du mal à raconter des livres ou des films, mais je tente, parce que je commence à avoir une sacrée pile, à partager et que j’ai envie de le faire, tant bien que mal.
Résumé :
Hazel, 16 ans, atteinte d’un cancer en phase 4, avec des métastases aux poumons. Elle est branchée constamment à une bonbonne d’oxygène, tant elle manque de souffle. Lors d’un groupe de soutien, elle rencontre Augustus, 17 ans, amputé d’une jambe à cause de sa forme de cancer. Une complicité va s’installer entre eux, puis l’Amour va frapper ces deux petits coeurs déjà bien secoués par la maladie. Ils devraient avoir la vie devant eux, mais le cancer fait ses victimes et l’un d’entre eux (histoire de ne pas spoiler pour les personnes qui ne l’ont pas lu) subira ses foudres, malheureusement.
Ce que j’ai pensé et ressenti :
C’est un livre rempli de souffrances non-dites, mais qu’on ressent bien sûr, vues les circonstances, ce serait dur d’oublier qu’ils sont atteints d’un cancer. Mais il y a beaucoup d’autodérision, parce que rire de ses difficultés, parfois c’est plus facile à gérer. Hazel a un rêve, vouloir connaître comment continuent la vie des personnages d’un livre qui est un peu son « livre refuge » comme moi je les appelle. De ceux qu’on relit sans arrêt. Augustus, par amour, malgré les difficultés que çà entraîne pour faire le voyage, va lui faire la surprise d’un voyage à Amsterdam pour rencontrer l’auteur. Pendant ce séjour, « l’amour donne des ailes » est bien d’actualité, pour tous les deux. Pour ne pas décevoir, pour vivre tout simplement. Leur première fois aussi. Deux corps malades qui s’aiment, on n’oublie pas qu’ils sont malades, mais ils nous font aussi rire, sourire, avoir les larmes aux yeux parce que leurs actes l’un envers l’autre, leur amour, est touchant et émouvant. Deux étoiles dont l’une en rémission qu’on pourrait penser sauver, mais le cancer a plus d’un tour dans son sac et change vite la donne… Le contraire est arrivé…
Est-ce que j’ai pleuré, madeleine que je suis ? Ben oui évidemment, vous me connaissez !.. J’ai découpé le livre en 3 parties. Leur rencontre et leur amour naissant. Leur voyage à Amsterdam et la concrétisation de leur amour, ce lien qui va se renforcer encore davantage entre eux. Et le final, la dégringolade vers la mort. Et c’est là que Kleenex a fait ses bénéfices. Parce qu’on a envie de retenir la mort, de la reculer au maximum pour qu’ils aient le temps de profiter encore, de continuer à s’aimer. Mais elle est plus forte que tout, malgré tout ce que j’ai pu ressentir durant tout le reste du livre, comme si je les percevais invincibles « non, ils ne peuvent pas mourir, ils vont s’en sortir » (pourtant on connait leur état dès le début, mais au fil du temps, on vit avec eux leurs difficultés du quotidien avec autodérision vu qu’ils tournent souvent la maladie ainsi, mais……) J’ai traité la vie d’injuste, « elle n’a pas le droit d’emmener des ados, cette saloperie !!! ». J’étais révoltée et j’ai souvent pleuré dans cette dernière partie, parce que tout devient plus intense d’un coup, tout va trop vite et tout s’arrête aussi rapidement.
Ce que j’en ai tiré ? :
Qu’il faut parfois mettre ses craintes de côté pour pouvoir vivre pleinement. Ne pas laisser la maladie nous dicter nos sentiments, nos actes et nos décisions, quand l’amour nous ouvre les bras. Réaliser ses projets autant qu’on peut. Et qu’essayer de réaliser les rêves de ceux qui nous sont chers rend tout aussi heureux que si c’était les notres qu’on vivait. Voir l’autre heureux, avec des attentions qui montrent que même amoindri, la personne reste entière jusqu’à la fin, remplie d’amour à donner et à recevoir. Et qu’on peut donner l’éternité à quelqu’un même si des jours sont malheureusement comptés… L’amour peut déplacer des montagnes, même le combat contre la maladie et Hazel et Augustus ont su le prouver au fil du temps que leur propre amour s’est installé.
Je le conseille ? :
Oui, bien sûr. Mon réflexe a été de serrer le livre comme je le fais sur la photo (c’est pas pour rien que je l’ai prise comme çà hein 🙂 ), parce que c’est ce que j’aurais fait avec le personnage qui survit. J’avais envie de protéger leur amour et chacun d’eux, alors j’ai eu le réflexe de serrer le livre, affectueusement (je suis cinglée à mes heures, on le sait ^^).
Mais il ne fait pas partie de ces livres auxquels on pense plusieurs jours après l’avoir fini, au point d’être incapable de recommencer un autre tout de suite après. Ce qui m’était arrivé avec le livre « Je veux vivre » de Jenny Downham. Une petite nénette en phase terminale qui fait une liste de choses qu’elle fera avant de mourir dont « tomber amoureuse ». Celui-çi m’avait beaucoup marqué et avait laissé des traces, la preuve, c’est que je l’ai lu il y a quelques années et je m’en souviens. Je ne suis pas sûre que çà me fera pareil avec celui-çi.
Du livre « Je veux vivre », en est sorti un film sous le titre « Now is good ». Et « Nos étoiles contraires » sortira dans les salles, le 20 août 2014.
Le livre a l’air très beau et la bande annonce magnifique ! Tu dis que le film sort en août prochain donc c’est bientôt 🙂 J’adore les films romantiques mais je ne veux pas voir l’un mourir quoi 😦 😦 En plus moi aussi je pleure devant les films donc bon bon ^^
Je t’embrasse !!
je pense que le film va être plus délicat à regarder que lire le livre, par contre… essaie de regarder « now is good », on le trouve en streaming et sur youtube, même, il me semble. Je n’irai pas voir l’autre au ciné, j’attendrai qu’il soit dispo, pareil en streaming. C’est le genre de film que j’aime bien regarder seule, dans mon coin, à pleurer comme une madeleine si je veux, sans me retenir. Il aura un succès fou, çà je n’en doute pas. Tiens moi au courant si tu lis le livre ou vois le film 🙂 bisous ma ptite calouette ❤
J’avais moi aussi lu « je veux vivre » et ce livre m’avait pas mal chamboulée. L’histoire est encore bien fraîche dans ma mémoire.
J’ai forcément, comme tout un chacun, beaucoup entendu parler de celui là, mais je n’étais pas certaine d’être prête à le lire. Je vais essayer, tu m’as donné envie (et tant mieux s’il ne reste pas en moi trop longtemps après l’avoir refermé, c’est soulageant.)
Grosses bises la belle. je pars en vacances ce soir. je te retrouve à mon retour et d’ici là portes toi bien.
Si je n’avais pas su qu’il y avait de l’humour dedans, je n’aurais pas pu le lire non plus. On y est jusqu’au cou, dans cette saloperie, donc bon.. là c’est une autre vision de le voir, on va dire, même si malheureusement, le résultat est le même 😦 tu me diras ce que tu en as pensé, si tu le lis 😉 profite bien de tes vacances et construis toi de nouveaux souvenirs, je vais partir du 9 au 22 août, pour ma part et ne pourrai pas me connecter, je n’aurai pas de pc, du coup, on risque de se manquer, mais je pense très fort à toi et Boubou. Gs bisous ma belle ❤