Projets des copinettes

A toi François…

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« Cher François Noël » (plus connu sous Père Noël ou quand on le connait de façon plus intime et attendrissante, papa Noël. Mais avant tout, il porte comme tout le monde, un prénom : François). D’accord, je reconnais que ça ne fait pas très lapon, mais peut-être que ses parents ont des ancêtres très très très très éloignés qui étaient purs français. On ne sait pas tout de son histoire, il en perdrait sa magie alors on ne va pas chipoter. J’imagine que c’est déjà assez lourd à porter pour lui, le pauvre…. Oui je l’aime beaucoup papa Noël, enfin François pour l’occasion. Néanmoins, je tenais à te dire que tu n’as pas toujours été à la hauteur de mes espérances depuis mes 37 printemps. Je ne sais pas si tes lutins ont peut-être les neurones glacés par le froid polaire mais parfois ils ne pensent pas à tout dans ce qu’ils fabriquent. L’année de mes 10 ans, souviens toi le pull vert. Misère… Je sais, vous êtes dans le pays des sapins bien verts, mais là il avait tourné à la couleur caca d’oie le sapin, je te laisse regarder sur LapoGoogleImages -en espérant que le réseau ne soit pas congelé-, à quoi ça ressemble, mais je peux te garantir que ce n’est pas jojo à voir et à porter. Surtout quand en plus, la même année, il y avait la cagoule assortie et les cache-oreilles roses barbie. Non mais tu imagines un peu la touche que j’avais avec ces couleurs qui n’allaient pas ensemble ?? On ne voyait plus que mes yeux camouflés derrière tout ce barda et tu sais, ici, on ne fête Carnaval qu’une fois dans l’année ! A cet âge là, les fautes de goûts vestimentaires ne sont pas pardonnées. La preuve en est, on m’a appelée « la mère l’oie » tout le long de l’année et depuis, je fais une overdose dès que je suis en présence d’un truc qui est vert. Mais toi et tes lutins, je vous z’aime quand même t’inquiète pas, papa.. heu François Noël. Ne prends pas froid durant ton périple et bon courage pour te garer à Marseille avec ton traîneau. Entre les poubelles et les voitures mal garées, tu n’es pas sorti de l’auberge. Bisous, à bientôt ! »

L’attirail pull-cagoule-cache oreilles- et les situations de ce texte étant purement fictifs, toute ressemblance avec des pull-cagoule-cache oreilles existants ou ayant existé ne saurait être que fortuite. Je tenais à le préciser… humhum

Le bar des apéros cosmiques ayant définitivement fermé ses portes snif, Aileza nous avait proposé un after pour notre plus grand bonheur et mon papa Noël et sa mésaventure vestimentaire est ma participation pour ce dernier rendez vous, dont le thème est « Lettre à François ». Merci ma belle Aileza de nous avoir tous réunis autour de ce moment virtuel mais si réel, chaque mois. J’ai pris beaucoup de plaisir à m’aventurer dans un style d’écriture dont je n’ai pas l’habitude (et à écrire souvent des trucs bien tirés par les cheveux, clin d’oeil à Piou-Piou ^^) A la notre Tchin tchin 🙂

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Au-delà de l’horizon – Apéros cosmiques

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Quand j’arrive devant l’océan ou la mer, le réflexe est identique à chaque fois. Je m’installe face à l’immense étendue qui m’ouvre les bras et regarde cette ligne au fond, qu’on appelle l’horizon. Cette ligne départageant la mer du ciel, parfois ne faisant qu’un, réunis quand le temps est assombri. Ce trait si loin et si près à la fois, au-delà des vagues, des courants marins, des profondeurs. Au-delà d’autres pays qui s’ouvrent et auxquels j’accède par la pensée et les images que j’en connais. Seuls mes yeux peuvent imaginer ce qui se passe au-delà. J’y ai toujours vu l’ouverture vers quelque chose où tout reste possible. Je ne sais pas si c’est la quantité d’eau gigantesque ou l’étendue sur ces milliers de kms, qui me donnent cette impression. Au-delà de l’horizon, on est libres. Il ouvre les portes vers l’inconnu possible. L’inconnu ne me fait pas peur quand je suis face à la mer, parce que j’ai ce point de repère et d’ancrage qu’est mon bel horizon. Je suis plantée dans le sable, les poumons emplis de cet air qui me manque tant parfois, pourtant, quand rien ne va plus. Mais là, à la vue de l’horizon, je retrouve ma sérénité et donne droit à mon esprit de vagabonder vers des destinations au-delà des frontières marines, mais aussi laisser vivre des rêves qu’on ne connaîtra jamais et qui retomberont comme la vague qui vient de se casser juste devant moi. Doux rêves éphémères emportés par la fougue de la vague et qui iront mourir en se retirant délicatement. Les vagues nettoieront aussi les pensées pas très sympas, les vagues à l’âme qui pourraient venir s’incruster contre mon gré et qui finiront par être balayés par une autre vague qui viendra les ramasser comme s’ils n’avaient jamais eu le culot de venir essayer de détruire ce moment seule face à la mer, sereine, calme, regardant au-delà de l’horizon pour se construire un avenir. Une force hors du commun se dégage de cet univers d’eau et je m’en imprègne, tout en regardant au loin, dans ma direction. 

Au-delà de tout ce joyeux bordel, accrocher son regard vers ce qui semble le plus solide, l’horizon toujours bien à sa place, imposant et lointain. Il me protège, je suis petite face à lui, mais au-delà de mes craintes, je sais aussi que si je lui fais assez confiance et à moi aussi, il  peut me réserver de belles choses. Et je saurai que quand j’en douterai, il suffira de revenir me placer là, de bien m’ancrer dans le sol comme pour rejoindre l’univers et en prendre l’énergie, le fixer droit dans les yeux et il me montrera que je n’ai pas à avoir peur, qu’il est là et qu’il sera toujours là. Et au-delà de l’abstrait qui le rend intouchable, l’horizon me parlera dans son langage « fais toi confiance, réalise tes rêves au delà de tes angoisses, vis ta vie, et pense qu’à travers moi, tout reste possible, rien n’est figé et que les portes sont faites pour s’ouvrir. Au-delà de tes pensées destructrices, n’oublie pas que je suis là, je serai ton repère pour te recadrer quand le besoin s’en fera sentir. Combats les tourments, les moments de tornade, ceux qui vont te déstabiliser et te faire dégringoler de la barque sur laquelle tu t’es installée, parce que même si ton repère est là, au-delà de ce qu’on peut t’aider à faire, tu es seule à mener ta barque, alors avance, elle freinera peut-être de temps en temps, mais ne la laisse pas reculer ou pire, se retourner pour couler ce que tu fais de ta vie. Et pense à regarder de temps en temps en ma direction, je serai ton guide pour l’aventure de ta vie. Tu ne risques rien, je ne bouge pas. Tu peux me faire confiance…. »

Un texte pour les apéros cosmiques d’Aileza, dont le thème ce mois-çi, était « Au-delà ». Tchin tchin pour ce bon moment de partage virtuel encore une fois ❤ Rendez-vous le 9 octobre ici et là pour trinquer 

L’horizon n’est pas bien droit sur ma photo :/ mais promis, je n’ai encore rien sifflé en douce pourtant 🙂

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Apéros Cosmiques – Iles d’Oléron et d’Aix

« Les dunes de mon enfance ». Toutes les photos ont été prises sur le compte Pinterest de l’Office de tourisme de Charentes Maritimes

C’est reparti pour une tournée lors d’un apéro cosmique, c’est Aileza qui est à l’origine de ce projet, dont la date limite pour ce coup-çi est le 30 août (vacances obliges, les apéros fonctionnent, mais il ne faut pas trop leur en demander quand même oh ! ^^) et on se régale tellement, que je reviens chaque fois hic ! 🙂 Le thème pour ce grand moment, est : « Mon coin de paradis »

Quand j’ai lu ces mots, les vacances de mon enfance me sont revenues en mémoire (je dis revenues comme si c’était le cas tous les 36 du mois, mais en réalité, j’y pense très souvent. C’était mon enfance, j’ai eu la chance d’en avoir une magnifique. Et j’étais encore en forme, fraîche et dispo à ce moment là ^^) Et oui, nostalgique ptite Delph…

Mes parents ont commencé à aller à l’Ile d’Oléron quand j’avais 3 ans. J’y ai grandi chaque été jusqu’à mes 14 ans. Les propriétaires de la maison où on allait sont devenus des amis de mes parents, au fil du temps. Marcel et Josette. Marcel s’est envolé il y a moins d’un an malheureusement, mon frère a perdu le parrain qu’il était devenu pour lui 😦 .

On partait à 3h du matin, à la fraîche (et les neurones pas bien droits encore ^^) et puis il y avait moins de monde aussi. Hhhhhiiiiiiii, j’avais des étoiles dans les yeux et des papillons dans le ventre tellement j’étais remontée sur ressort. Et puis on sentait qu’on approchait, la T° augmentait, le soleil faisait davantage le fier et surtout il y avait des champs de tournesols à perte de vue (d’où mon obsession un peu pour eux d’ailleurs :p parce qu’ils me rappellent ces instants là)

On a passé de délicieux moments avec eux, on prenait au moins 5kgs à chaque fois, je pense que Josette avait peur qu’on meure de faim quand ils nous invitaient à manger 🙂 mais c’était la vie tout simplement. Belle, simple, naturelle. On allait à la plage un peu à l’écart du monde et on courait dans les dunes, à chacune d’entre elles, on pensait voir l’océan et puis finalement, il y avait encore du sable à parcourir, jusqu’au moment où l’océan nous apparaissait enfin et c’était tellement magique de sentir cet iode, d’entendre ce mouvement incessant des vagues, cette force que j’aime tant dans l’Atlantique. Je me suis toujours sentie très vivante en sa présence. C’est une force qui me pénètre de la tête aux pieds, comme un courant d’électricité, tellement il rend tout excitant. Et puis se coucher sur le sable chaud. Quand mon frère était plus grand, on a eu des planches où on valsait couchés dessus, sur les vagues. Je fonçais dans celle de mon frère qui était tenue par mon papa et il rigolait.

Le soir, on retraversait les dunes (oui logiquement, il vaut mieux ^^), l’odeur du sable qui a pris la chaleur toute la journée et qui se rafraîchit le soir. Celle des pins aussi. Leurs aiguilles qui entrent par un bout de sandales et qui refusent de ressortir « maman çà piqueeeee » ^^. Rentrer, se doucher et se caler, fatigués mais tellement heureux. Parfois on partait le matin et pique-niquait à la lisière de la forêt, toujours dans l’excitation de voir notre fameux océan, l’après-midi.

Il y avait le fort Boyard qu’on voyait en allant sur la plage de Boyardville, c’était au tout début du jeu, çà le rendait encore plus excitant de savoir que des gens grimpaient dedans. Et quand on allait à l’Ile d’Aix, on ne passait pas bien loin, avec le bateau. C’était un grand mystère ce fort planté en plein milieu de l’eau (et çà l’est resté j’avoue). L’Ile d’Aix et son côté piéton qui est appréciable. On se déplace à pieds (oui si c’est piéton, en même temps, c’est un peu la base… blonde et très logique :-p ), en calèche ou à vélo et j’ai toujours aimé cet endroit. Comme un cocon dans l’océan. Les roses trémières qui poussent devant chaque maison. Les volets colorés et les murs blancs en pierres. Le soleil qui frappe dessus.

Ma passion pour les phares vient de là, je pense. Celui de Chassiron est le 1er que j’ai grimpé

C’était mon coin de paradis et il le restera jusqu’à ce que je devienne une vieille femme édenté, qui regardera ses photos avec une loupe ultra puissante parce que je verrai encore moins clair, en pensant à ses précieux souvenirs. Je ne pourrai pas les raconter à mes ptits enfants, alors je le ferai avec mes nièces. Mais je ne souhaite pas y retourner pour autant, j’ai envie que l’image que j’ai de mon paradis soit intact dans ma mémoire. L’Ile a beaucoup changée d’après ce que je lis et vois parfois et cela me rendrait triste de ne pas reconnaître celle de mon enfance et adolescence. Par contre, on crée de nouveaux souvenirs en famille, avec mes ptites nièces. C’est la 3ème fois, qu’on se rejoints pendant 2 semaines dans les Landes, près de Mimizan et l’an dernier était rempli d’instants magnifiques avec les deux ptites princesses. Dans 3 semaines, j’y serai, je les rejoints en train. Et l’océan nous ouvrira ses portes, comme il sait si bien le faire ❤ 

Après j’ai beaucoup de coins de paradis à Marseille. Tant que je suis dans les collines, vers la mer, j’ai mon paradis aussi. Tant que la nature est au rv, je suis avec les anges… 

Mais l’Ile d’Oléron représente la plus belle partie de moi, déjà c’était une chance inestimable de pouvoir y aller chaque année et elle fait partie de cette enfance que j’ai tant affectionnée et que je souhaite d’avoir à Eva et Lola. On fera des châteaux de sable en tout cas et je compte les éclabousser les chipies 🙂

Voilà donc un mini bout de mon coin de paradis. Un post ne suffira pas à ranger tous ces souvenirs relatifs à toutes ces années. Par contre, vous avez droit à des dossiers classés top secrets normalement… , mais je veux bien faire une exception pour l’apéro d’Aileza lol. J’avais pris ces photos alors qu’elles étaient en diapo, du coup, elles ne sont pas de super qualité, mais ce n’est pas grave, vous avez un aperçu de moi, petite, près de l’océan et de mon coin de paradis ^^

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Tchin pour cet apéro cosmique de fin de vacances !! ❤ 

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Apéros cosmiques – « Ce qui coule dans mes veines »

Source image : Pinterest

Aileza a lancé les apéros cosmiques il y a quelques mois déjà et c’est toujours un plaisir de rejoindre ce moment quasi mensuel. N’hésitez pas à rejoindre cet apéro bien spécial 🙂 Voilà ma participation, dont le thème est « Ce qui coule dans mes veines ».

« Ce liquide qui coule en moi est toujours en ébullition, actif à des allures qui dépassent parfois l’entendement. Il brûle la fine épaisseur de mes veines, tant l’afflux peut être violent, quand je suis animée par l’amour de ma famille, par des marques d’affection d’ami(e)s qui me rendent encore vivante, qui font de moi quelqu’un d’important et qui donne un sens à l’existence. Il réchauffe tout mon être, comme si j’étais invincible et qu’il ne pouvait rien arriver, ni à moi, ni aux personnes qui me sont chères. Il brille telle une flamme qui permettrait de la faire briller à des kms alentours. Je crois en l’énergie qui passe entre les gens, que se soit par contact quand des bras me serrent très fort pour me montrer de l’affection. Par un regard, un geste, un mot sincère qui vont donner sens à la vie. A ma vie.

Ce qui est coule dans mes veines est toujours quelque chose qui me va droit au coeur. Qu’il prenne de jolis coups ou de sales tours qui le ternissent en même temps que ce qui est en train de couler en moi… Source image : Pinterest

Mais parfois, cette substance qui me sert de sang se fige et se glace en moi, il donne une sensation de froid intérieur que rien ne pourra réchauffer. Je l’imagine naviguer au ralenti quasiment inerte, bleu. Le mensonge, l’hypocrisie, l’absence, les excuses qui me rendent imbécile aux yeux des autres, la perte de confiance en eux du coup, le bloquent, parce que ce ne sont pas mes valeurs à moi. Je vais même à l’encontre de ces sentiments qui bousillent le bon cheminement de mon liquide intérieur et qui ne m’appartiennent pas, mais qui entraînent la déception. Ce n’est pas mon essence personnelle et c’est comme si ce qui coulait dans mes veines à ce moment là était éteint. La flamme s’atténue et il faut que je fasse attention à ne pas la laisser se consumer.

Dans l’un ou l’autre cas, j’ai autre chose, en parallèle de tout cela, qui coule dans mes veines. De l’encre. Parce que c’est la seule façon que j’ai d’expulser le meilleur comme le pire et je crache un jet d’encre sur mon écran pour me libérer du pire ou pour consolider le meilleur. Le partage de celle que je suis à tous les niveaux, dans l’espoir de laisser une trace d’encre indélébile de ce qui aura coulé dans mes veines durant toutes ces années de vie. Le  jour où j’ai arrêté de m’auto censurer pour X raisons, j’ai senti que l’afflux était encore plus fort et qu’il éjectait à une vitesse grand V le contenu de ses veines, de tout ce qui pouvait être contenu dans ma tête, dans mon coeur et au plus profond de mes tripes surtout. Sans tabou.

Ce qui coule dans mes veines est un bouillon, un cyclone, une cocotte minute qui vit les belles et les mauvaises choses d’une façon surdimensionnée. Je sais juste que je laisse de moins en moins, les gens me donner l’occasion de penser que ce qui coule dans mes veines est bleu, froid et inactif. Et je m’accroche au maximum à ceux qui arrivent à donner à ce sang, des teintes rouge vif, intense, vivante. La vie dans des petits tuyaux veineux qui se diffusent dans des canaux artériels qui vont droit au coeur pour l’embellir et lui donner un sens, parce qu’il le mérite après avoir autant souffert…. »

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Fais moi rire – Apéros cosmiques #2

(article programmé, désolée si je ne réponds pas tout de suite aux commentaires…)

Source photo : site 123.rf.com

 L’apéro proposé par Aileza et sa cosmique bonne humeur a pour thème, cette fois-çi « Quand Amour rime avec Humour ». On a tou(te)s rv le vendredi 22 mai, alors n’hésitez pas à nous rejoindre. « Avec plein de petits cotons, la fête est plus folle ! 🙂 

« Plusieurs sorties que je fais avec lui, que je me sens de plus en plus proche de lui parce que j’aime bien ce qu’il est. Il m’a séduite en me faisant rire et ce soir là, on est tous les deux sur la plage, j’ai posé ma tête sur son épaule, il a mis son bras autour de moi, je suis bien, le soleil se couche à l’horizon et on est là tous seuls au monde (enfin façon de parler…), sur cette plage pas abandonnée (je rappelle qu’on est à Marseille, à moins de se mettre dans un recoin où personne n’a accès ou sur des rochers qui écorchent nos petits derrières, ben on n’est pas tous seuls l’été sur la plage, heinggg :/ !)

Il a ce petit grain de folie que j’aime bien, mes sourires l’encouragent à faire le clown, plus je ris, plus il se déchaîne pour que mon rire continue à l’infini. Avec peu de mots, avec des choses si simples, si banales, mais il a la façon de le faire qui change tout et çà me plaît. On finit par un fou rire sans savoir ce qui l’aura déclenché finalement, après avoir souffert pour être belle pour ce rv (comprendre avoir subi la « dépoilation » – oui j’invente des mots si je veux non mais- pour ne pas faire concurrence au yéti et avoir les jambes toutes douces ^^), me voilà en train de souffrir pour succomber à son charme et son humour, en ayant les zygomatiques en miettes et les abdos en béton d’avoir autant ri. Qu’il est beau avec ses petites fossettes qu’il a quand il rit et ses yeux qui font des étincelles… je suis tombée amoureuse ce soir-là… le rire nous a rassemblé, il a compris que j’en avais besoin pour me sentir vivante. Il sait aussi que je ne vais pas bien tout le temps, mais il m’a dit qu’il comprenait, on en a parlé suffisamment pour savoir à quoi il s’engage s’il veut faire un bout de chemin avec moi. Il m’a dit qu’il était là malgré tout, alors je lui fais confiance pour une fois et je me laisse aller à ce qu’on a à vivre ensemble… je sais qu’il y aura des hauts et des bas, mais je sais qu’au milieu des larmes, on aura aussi des rires qui feront des arcs en ciel dans mon coeur et dans ma tête et on arrivera à surmonter les difficultés… Ce soir, il m’a prouvé que l’amour pouvait faire des petits miracles en soi et qu’agrémenté d’une dose d’humour, on pouvait accomplir de belles choses. Entre amour et humour, on met l’espoir au milieu et en route pour une belle aventure… »

Voilà ma participation pour ce ptit apéro très sympa. Je vous laisse deviner si c’est réel, fictif, un peu des deux… 🙂 ou si c’est juste ma façon de percevoir l’amour après tout… le thème n’était pas forcément facile, j’avoue, pour la grande pro en amour que je suis (non c’est de l’humour, çà tombe bien, vues les circonstances 🙂 )

Bon et en parlant de « plage abandonnée », j’ai évidemment pensé à cette chanson…. bravo, je n’ai pas fini de l’avoir en tête maintenant argh ! 

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Picoler la mer – Apéros cosmiques #1

Plage du Prado, Marseille – Février 2015 – Ptite Delph

J’ai beaucoup aimé l’idée d’ Aileza qui a créé les Apéros Cosmiques, du coup, je vais essayer d’y apporter ma petite contribution. Le thème, pour ce premier apéro qui est le 24 avril est « Vous avez carte blanche mais vous devez impérativement utiliser le mot Boire, à un moment ou un autre ».

KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERA

PiouPiou a 4 ans et demi (très important à cet âge, les 1/2… quand on devient adulte, on a tendance à aller vers le chiffre inférieur, même quand notre anniversaire est le mois suivant :p ). L’âge où on pose plein de questions sur des choses essentielles de la vie « maman comment on fait les bébés » ou d’autres beaucoup plus accessibles « maman pourquoi j’ai pas le droit de manger du chocolat avant de manger les z’haricots verts bouhouuu ». C’est aussi le temps où ils ont une sacrée répartie et on se demande où ils cherchent leurs réflexions et leurs mots… Ce jour-là maman PiouPiou lui demande de ranger les jouets qu’il a laissé en plan dans le salon. Evidemment, comme tout enfant qui se respecte (enfin je pense, j’en faisais partie en tout cas :p ), il rechigne à cette tâche. Elle insiste, commence à se fâcher. Finalement, au bout d’1h de bataille entre « je veux pas » « range tes jouets sinon tu seras puni dans ta chambre », « non » « si » « non » si »… enfin vous avez compris quoi… Il se décide enfin à ranger les 3-4 jouets qui ont tellement fait parler d’eux. 

Maman PiouPiou lui dit que c’est bien, que « tu vois ce n’était pas la mer à boire« . PiouPiou qui n’a pas sa langue dans sa poche ne comprend pas cette réflexion un peu louche pour lui (en même temps c’est vrai qu’elle est un peu bizarre ^^) et commence à partir en cacahuète « pourquoi on peut la boire parfois la mer ?? mais comment on fait, c’est trop salé et puis on n’avale pas de poissons ?? et puis les algues… han et puis tu sais ces trucs blancs qu’on voit des fois sur la plage tout moches qui bougent plus mais faut faire attention parce que quand elles sont dans la mer, elles piquent et çà fait bobo… ah oui ! les méduses !!! et ben si on boit la mer, on peut pas en avaler une ? et puis çà fait comment dans l’estomac, le ventre devient gros avec toute l’eau ?, et puis il y a du sable dans la mer, eurk çà doit grincer quand on serre les dents eurk eurk eurk (en crachant dignement sur le tapis du salon évidemment tant qu’à faire ^^) c’est pas bon. Je serai jamais obligé de boire de la mer hein maman ?? hein dis ?? »

Inutile de dire que Maman PiouPiou a regretté d’avoir glissé cette expression dans sa phrase, ce jour là 🙂