Projets des copinettes

Les états d’esprit du vendredi #44

Ma balade de la semaine dernière, dans le quartier du Panier

Qui dit vendredi dit « Les états d’esprit du vendredi » le RV hebdomadaire de Zenopia et Postman qui permet de faire un peu le point de la semaine écoulée. 

Début : 18h35

Fatigue : le froid me donne envie d’hiberner enfouie sous ma couette. La fatigue est +++

Humeur : neutre, ça se dit pour une humeur ?

Estomac : quiche lardons/carottes/fenouil, un yaourt, un sachet de biscuits st-michel (pour le goûter. Très important le goûter à 16h30 comme les enfants ^^) Les frites faites maison de ce soir sont en train de dorer la pilule dans le four

Condition physique : je me traîne, tu te traînes, elle se traîne

Esprit : beaucoup de cogitations qui m’ont bien perturbée

Culture : le ciné de samedi soir était génial avec Bohemian Rapsody, un film qui m’a donné des frissons et fait ballotter mes émotions dans tous les sens. Du coup pour rester avec l’acteur qui interprète Freddie Mercury, j’ai débuté la série Mr Robot et je regarde aussi Mary kills people. J’ai aussi regardé la série faite avec Marie Kondo, il faudra que j’en parle d’ailleurs. Côté lecture, je lis « Les enfants des Justes » de C. Signol. La chaîne youtube à laquelle je suis assidue en ce moment est celle d’Ariane. Yoga Coaching. Qui me donne confiance en mes capacités à faire moi aussi du yoga à mon niveau.

Penser à : avoir vraiment plus confiance en moi, parce que ça me perd…

Avis perso : les virus tels que grippe ou gastro devraient avoir des frontières et ne pas se propager dans une même famille aussi vite. 2 semaines qu’on mijote dans la gastro eurk

Message perso : merci pour vos cartes de voeux ❤ elles m’ont apporté un grand sourire sur les lèvres, réchauffé le coeur et ont rejoint ma boîte à trésors en matière de cartes. Je tiens à vous. Beaucoup.

Amitié : la semaine prochaine j’espère bien

J. : ses bras me manquent de plus en plus d’un w-e à l’autre… et la situation « logement » est « un peu » (doux euphémisme…) compliquée à gérer au fil du temps quand même

Compagne de route : a décidé d’hiberner aussi, on s’est toutes les deux transformées en marmottes ^^

Divers : pour 2019, je ne serais pas contre un peu d’audace dans certains projets que j’aimerais bien mettre en place… (bis).

Courses : j’irai lundi, j’ai encore assez, je fais des recettes « fond de frigo »

Sortie : demain pour aller chez mon chéri j’espère. Même si je pense rester chez moi pour récupérer un peu

Zic :

Evidemment, c’est logique après avoir été voir un tel film 🙂

Fin : 18h55

Projets des copinettes

Etats d’esprit du vendredi #21

Entre Vieux-Port et marché de Noël – Décembre 2017

Qui dit vendredi dit « Les états d’esprit du vendredi » le RV hebdomadaire de Zenopia et Postman qui permet de faire un peu le point de la semaine écoulée. 

Début : 12h47

Fatigue : j’ai sommeil tout le temps. Je me couche épuisée et me réveille de la même façon. Récupération 0

Humeur : fluctuante

Estomac : antidouleur (anti vraiment ?…) et soupe de carottes/navet/céleri/crème fraîche que j’ai faite hier soir.

Condition physique : …

Esprit : tristounet à la hauteur du temps de ces 2 derniers jours. Mais octobre et novembre sont passés, c’est déjà ça…

Culture : j’ai commencé « On regrettera plus tard » d’Agnès Ledig. Côté séries, la 2ème saison de Riverdale et j’ai passé un bon moment avec une colo un peu spéciale mais au top, avec le film « Sales gosses ». J’ai passé beaucoup de temps sur pinterest pour voyager un peu à travers l’Inde, le Pérou, l’Afrique du Sud, la Grèce. J’en fais une sorte de tableau d’inspiration avec des photos et des citations qui me parlent. Il sera accroché de façon à ce que je puisse le voir dès le réveil. 

Penser à : ne plus perdre mes 10 doigts (enfin 5 et encore, le froid provoque de sales douleurs dedans) pour des personnes qui s’en foutent et qui, pire, touchent des points très sensibles en retour. Mon énergie et mon temps iront là où je le juge utile (même si je me sens souvent inutile). Le but n’est pas de perdre des doigts en écrivant et en plus d’avoir un coup au moral. Personne n’en vaut la peine. 

Avis perso : si j’écris peu ce que je ressens sur mon blog, c’est parce que je ne me sens pas toujours à ma place dans la blogosphère avec ma négativité, même quand j’essaie d’être positive pour le coup. Je m’interdis de parler sur mon propre espace quand je juge que c’est trop négatif, noir.

Message perso : davantage un ressenti qu’un message encore moins perso du coup mais plus global. Facebook est l’endroit où parfois on est blessées, mais c’est avant tout l’endroit où je suis les copains/ copines d’enfance, de lycée, d’anciens collègues de travail, vous, les amis « réels », où je passe des moments à rire sur un groupe photo. Ca peut être inutile pour d’autres, de mon côté c’est là que je puise le soutien en tout cas.

Amitié : merci d’être là à essayer de me tirer vers le haut ❤ 

Compagne de route : laisse les boules et les guirlandes tranquilles, mais lorgne sur le chocolat et les biscuits. Qu’elle ne reçoit pas évidemment. Mais elle ne lâche pas, elle tente à chaque fois. Persévérante et remplie d’espoir, la minette 

Divers : je n’étais pas une fan comme d’autres de Johnny, mais j’avoue que son départ m’a touchée malgré tout, davantage que j’aurais pu le penser. Il m’a accompagnée avec certaines de ses chansons. Requiem pour un fou, je te promets, vivre pour le meilleur, l’envie, Laura.. Il a eu une sacrée carrière. Et j’aimais bien l’amour qui se dégageait de son couple.

Bon chemin vers les anges, Johnny et Jean d’O.

Courses : faites mercredi

Sortie : demain et après-demain si possible

Zic :  

 “Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde.” Jean d’Ormesson
🙏
Fin : 13h18
Moments de bonheurs et d'évasion

Le mystère de l’instant présent peut-être résolu

Un de mes instants présents capturé début novembre. Plage du Prado, Marseille, Nov. 2017

J’ai toujours eu beaucoup de mal avec cette notion, parce que je suis plutôt énormément dans le passé et un petit peu dans le futur avec des difficultés à me projeter. Les seuls avec lesquels j’arrive sans doute le mieux à me persuader qu’il faut profiter de chaque moment, ce sont mes parents. Plus ils vieillissent, plus cette notion s’imprime à leur égard. Mais je m’employais avant à le faire à tous les niveaux déjà, parce que je sais aussi que c’est la clé pour savourer les bons moments du quotidien que je vole pour me permettre de voir le positif dans le négatif. Tout en n’ayant pas l’impression de le faire suffisamment pourtant. Je l’ai du moins compris ce soir-là, du moins d’octobre. 

J’étais allongée à cause des douleurs. Depuis mon lit, j’ai vue sur un bout du soleil qui se couche. Le ciel était rouge et les couleurs reflétaient dans mes vitres. Il suffisait que je me lève pour aller le voir sur mon balcon, sauf que j’étais mal en point. Au point où me déshabiller juste pour aller aux toilettes représente déjà un effort qui me donne la sensation que toutes mes articulations vont me lâcher en même temps et que mes muscles, mes tendons et mes ligaments vont s’arracher. Bref je me suis dit que le lendemain, le soleil se coucherait tout autant et que j’en profiterais à ce moment là. Et c’est là que j’ai pensé que bien sûr il se coucherait de nouveau, mais peut-être pas dans ce rouge vif s’il faisait moins beau. Et puis les nuages ne seraient pas placés de la même façon non plus. Et puis tous les couchers de soleil sont uniques, celui-là était magnifique encore un peu plus. Et j’ai eu un temps d’angoisse. J’allais le rater pour ne jamais le revoir, c’était nul… Le temps que je me relève et décrasse mes vieux os, le rouge avait un peu disparu, mais je suis restée là un moment avec mon appareil photo, à kidnapper cet instant présent justement, parce qu’il ne se renouvellerait pas et à essayer de faire en sorte que mes yeux mémorisent chaque détail. C’est ce soir-là que j’ai réalisé ce que signifiait réellement l’instant présent. Etre là, sans penser ni à demain, ni à hier. Quelques minutes éphémères où le temps semble s’arrêter.

Depuis, j’ai essayé de consolider cette sensation pour bien m’en imprégner parce que je sais qu’au stade où j’en suis, chaque détail de la vie compte pour que j’arrive à m’y accrocher (la dépression s’est de nouveau installée plus longuement et les idées noires aussi, c’était d’autant plus dur sûrement, en plus des douleurs, de me faire entendre cette notion de carpe diem maintenant). Puis à chaque sortie faite, même si elles n’ont pas été nombreuses, j’ai été attentive à tout ce qui avait autour de moi, en ayant en tête que si je revenais le lendemain, ce ne serait déjà plus pareil. La nature est le meilleur moyen de s’apercevoir de tout ça finalement. Les feuilles qui étaient là hier ne sont plus sur les arbres aujourd’hui. Certaines couleurs présentes quand il y a des nuages disparaissent quand le soleil est là et inversement et donc c’est important de voir les modifications. C’est devenu une obsession de me dire « est-ce que j’ai assez profité de ce que voyaient mes yeux et ce qu’enregistrait mon cerveau ? » J’ai été capable de m’angoisser pour certaines choses, en me voyant mal physiquement, en ayant la notion que chaque moment passait et qu’en même temps mon cerveau était lui-même un peu à la dérive et ça faisait un mélange douteux… C’est passé rapidement, mais la notion d’instant présent est davantage ancrée, même si parfois mon ras le bol de tout, la diminue, mais au lieu de m’angoisser de ne pas arriver à saisir ce temps là, j’accepte que souvent ces derniers temps, je suis à côté de la plaque pour tout et pour tout le monde et que je suis comme beaucoup, je fais de mon mieux. Et que j’ai un peu de mal à me relever, il faut bien le dire… c’était d’autant plus étrange que je comprenne mieux ce qu’on entendait par instant présent, comme si j’avais tenté de le faire en toute conscience et que finalement c’était mon subconscient qui m’avait permis d’y arriver quelque part, parce que rien n’est jamais acquis. Dans quelques jours, j’aurai perdu cette notion de nouveau et peut-être qu’en fait les angoisses ressenties étaient celles-çi. Ne plus parvenir à comprendre ce machin de carpe diem à la noix. Tout ça en faisant une overdose de pensées positives, en parallèle en plus. Mais ça j’essaierai de l’expliquer une fois, parce que je n’arrive pas à poser de mots réels sur cette overdose que je recherche pourtant (j’ai déjà dit que j’étais bizarre et paradoxale ??)

Je partage avec vous des instants présents que j’ai vécus pleinement si on ne compte pas les couchers de soleil. Les feuilles et leurs couleur ou leurs absences du jour au lendemain. La mer déchaînée un jour à cause du mistral et tellement éteinte des jours après par l’absence de vent. Happy qui me fait rire avec sa façon d’être. Profiter d’une émission télé ou d’un film pour juste me concentrer sur ça sans laisser divaguer mon esprit un peu partout. Regarder les nuages en se disant qu’en 39 ans que je vis, ils n’ont jamais eu une seule fois la même forme, la même couleur et la même composition entre eux et que c’est incroyable quand on y pense. Surveiller chaque étoile quitte à me geler sur mon balcon. Allumer la couverture qu’il y a dans mon lit avant de me coucher le soir, pour qu’elle le réchauffe pendant que je prends l’air une dernière fois et que je cours me blottir dans les draps tout de suite après. Essayer de capter le moindre regard dans la rue qui me permette de me raccrocher. Voir cet homme que j’ai tellement l’habitude de voir par terre, les yeux s’ouvrir en grand parce que je lui ai rapporté un sandwich et une bière. Voir ses compagnons de route sagement assis contre lui, se lever pour me faire des câlins (j’ai horreur quand un chien me lèche, mais ça faisait partie de l’instant présent… eurk…) comme s’ils comprenaient que leur papa était content. Voir et écouter cette guitariste mettre du soleil encore davantage sur le Vieux-Port, avec son talent qui fait du bien aux oreilles et être présente juste au moment où un vieux monsieur qui fait de la peinture avec ses doigts tremblants et un genre de raclette et qui a l’habitude d’être là, vienne lui apporter une de ses magnifiques peintures avec un grand sourire.

Rien que pour ça d’ailleurs, ce matin, j’étais contente de m’être fait violence autant physiquement que moralement pour aller voir le marché de Noël. Que je n’ai pas vu parce que j’étais fatiguée d’être restée un peu trop debout à écouter et regarder et que je préférais rentrer avant qu’on me ramasse à la petite cuillère. Alors je me suis dit que demain je reviendrais, avec mon appareil photo pour kidnapper ces instants de vie uniques. Tellement uniques que demain, la même scène ne sera sans doute plus la même parce que l’un sera absent. Ou les deux. Le marché, lui, vu qu’il est là depuis des lustres, ne risque pas de s’échapper pour l’instant, sauf si un incendie venait à détruire les cabanes qui l’abritent… et voilà… j’aurais dû aller le voir quand même… (vous comprenez mieux pourquoi je me crée parfois des angoisses ??… bon c’est exagéré, mais je suis sûre que vous avez compris), mais il y aura d’autres choses qui capteront sans doute mon esprit pour pouvoir en parler de nouveau. Justement parce que c’était l’instant présent. Qui ne se reproduira plus et dont il fallait que je profite au maximum de ce que j’étais capable de faire à ce moment là. 

J’ai toujours profité de chaque moment que mon corps me permettait de vivre mais ces derniers temps c’est plus compliqué parce que je ne respire pas la forme, du coup c’est un peu comme si tout était amplifié quand je me retrouve dans des endroits que j’aime. Me retrouver face à moi-même pour faire le ménage complet en moi, être plus tolérante avec ce corps qui me fait mal, avec mes neurones qui créent des court-circuits au point de ne plus savoir où mon cerveau en est. 

« Et je cours, je me raccroche à la vie
Je me saoule avec le bruit
Des corps qui m’entourent… »

Je vous laisse avec cette jeune femme qui était sur le Vieux-Port, en espérant la recroiser, même si j’ai savouré chaque note comme si c’était justement la dernière fois que je la voyais.

Projets des copinettes

Les Etats d’Esprit du Vendredi #15

Ma dernière balade, lundi. Le port de la Madrague de Montredon

Qui dit vendredi dit « Les états d’esprit du vendredi » le RV hebdomadaire de Zenopia et Postman qui permet de faire un peu le point de la semaine écoulée. 

Début : 13h59

Fatigue : je suis sortie de ma période « Belle au Bois Dormant » mais j’ai la fatigue habituelle liée aux douleurs qui me réveillent trop la nuit. 

Humeur : ça va

Estomac : blanc de poulet, pain grillé et beurré, tomates, coca

Condition physique : des courbatures sont venues se rajouter par-dessus les douleurs habituelles, à cause d’un rhume qui traîne depuis quelques jours. 

Esprit : beaucoup de remises en question même sur la blogosphère, à savoir si j’y ai encore ma place, si le contenu de ce que j’apporte est utile vraiment. Et puis des vagues de tristounette attitude qui viennent un peu brutalement se mettre dans mes journées et mes nuits, qui me font pleurer comme une madeleine, parfois pour des choses bien bêtes, souvent pour des raisons humaines. Et ma formation tout ça, est-ce que j’arriverai encore à tenir le coup. Bref, beaucoup de questions viennent me taquiner.

Culture : j’ai lu « Eh bien dansons maintenant » de Karine Lambert et commencé « Le collier de perles » de Régine Deforges. J’ai dû éviter les écrans pour cause de migraines en rapport avec le fameux rhube qui me faisait la tête comme un chou fleur, donc pas de séries, mais deux films : « Ca » (ce machin est une horreur pire que la 1ère version, mais j’ai bien aimé -maso va-) et « Basketball Diaries » avec Leonardo Di Caprio. Puis regardé en replay aussi Cash investigation sur Lidl et Free… je parlais toute seule devant mon écran…

Penser à : rien… 

Avis perso : les médias deviennent de plus en plus stupides, les gens de plus en plus cinglés et les deux mélangés font des cocktails explosifs sur les internautes qui en rajoutent des couches. Moralité : faire une pause dans l’actualité. La justice devrait revoir sa psychologie à deux sous (une pensée bien particulière pour la petite Julie soi-disant « consentante ». Ca mérite des couilles arrachées….)

Message perso : tu as mis de la couleur dans ma journée grisâtre quand j’ai vu que tu étais de retour parmi nous ❤ 

Amitié : le croisage de doigts a servi, bientôt sur Marseille de nouveau pour une amie. 

Compagne de route : fidèle à elle-même, elle me colle à tout bout de champ et je l’aime juste pour ça.

Divers :  bof, rien de plus que l’avis perso. Je suis un peu fatiguée des gens je crois bien.

Courses : faites, en tenant à peine debout parce que j’avais de la fièvre, mais peur de ne plus arriver du tout à me déplacer, alors j’ai choisi le jour le moins « pire ». D’habitude le rayon frais de Monop’ me congèle sur place, làj’y serais bien restée toute la journée, qu’est ce qu’il faisait bon… 

Sortie : aucune idée, si j’arrive à gambader il y aura des photos sur fb et insta.

Zic : 

Kodaline a régalé mes oreilles toute cette semaine
 
Fin : 14h25
Moments de bonheurs et d'évasion

Ah le sable fin…

Plage du Prado, Marseille, Juin 2017

A Marseille, on a plusieurs plages qui se succèdent le long du littoral. Certaines ont du sable fin, d’autres des pierres et des petits graviers qui laissent une poussière affreuse partout, on dirait qu’on a été faire des travaux de rénovation dans une vieille baraque à chaque fois qu’on rentre. Inutile de dire que je choisis le sable évidemment quand j’ai envie de déposer mes fesses quelque part. Je suis du genre à faire des montagnes de sable en creusant avec ma main et à le laisser couler entre mes doigts. 

Ah le sable… cette chose plein de millions de petits grains tellement doux au toucher et qui prend la forme du corps quand on s’allonge dessus. Quand on marche dessus, ça fait « pluic pluic pluic » un peu comme lorsqu’on marche dans la neige encore immaculée de tous pas avant les nôtres. Et puis c’est tout chaud sous les pieds, c’est agréable quand on sort de l’eau qui est encore un peu fraîche. Et puis c’est le top de marcher dans l’eau avec un sable qui garde nos empreintes sous chaque pas jusqu’à ce qu’une vaguelette vienne l’effacer.

Mais le sable c’est aussi ça… un truc que tu bouffes à longueur de temps par temps de mistral, on clignote des yeux parce qu’un grain de sable dans l’oeil ce n’est pas terrible et puis il vaut mieux ne pas se frotter, sinon c’est encore pire. Et pour rappel, le sable est sournois donc on en a plein les mains aussi, donc pas pratique si on a un besoin urgent de s’essuyer l’oeil. Et il est insidieux, il se faufile partout. Quand on veut manger, il faut s’attendre à entendre croustiller sous la dent (ça n’a pas beaucoup de nutriments :/ ) Les sacs sont à fermer sous peine de rapporter 10kgs de sable chez soi. Quand quelqu’un marche à côté de nous alors qu’on est en train de faire la sardine, il suffit que la personne ait de grosses tatanes, celles-çi peuvent vite servir de tractopelles juste en se déplaçant. Alors de mon côté, même si j’ai des tout petits pieds et que je ne peux pas marcher en tongs, j’y vais mollo en passant à côté des gens pour ne pas leur faire bouffer le sable que je transporte avec mes petons.

Le sable c’est aussi ce truc qu’on retrouve vraiment partout et même quand on a l’impression d’en être débarrassée, on retrouve toujours ne serait-ce qu’une petite quantité suffisante pour se dire « grumpf #/!?% de sable ». Dans les cheveux, ça gratouille jusqu’à ce que tout soit bien rincé et pareil, on n’est pas à l’abri de ne pas avoir pu tout enlever. Le pire étant le maillot de bain avec le machin blanc du milieu, la sorte de protection pour notre petite caverne d’Ali Baba (je sais j’ai des drôles d’appellations pour certaines parties intimes de mon corps, on fait ce qu’on peut :p ). Sauf que parfois, la protection n’est pas cousue entièrement, il y a juste un côté qui l’est et là c’est la misère…. le sable entre par le côté qui n’est pas cousu et si on se prend quelques vagues, on ressort avec la sensation d’avoir changé de sexe entre l’entrée et la sortie dans l’eau et là où tout se complique, c’est pour éliminer ce sable mal placé… Si on est pudique c’est double peine… Depuis plusieurs mésaventures de ce style, surtout quand j’étais plus jeune, maintenant j’ai des maillots de bain barricadés et le sable ne peut plus jouer à « Sésame ouvre toi » pour entrer accessoirement à l’insu de mon plein gré, dans le vestibule de la caverne.

C’est très poétique ce que je raconte en fait non ? Oh j’assume c’est la réalité des bords de mer hein ! Ou des personnes qui n’arrivent pas à se démerder pour se baigner dignement et en toute beauté. Certaines sont des sirènes, d’autres des baleines échouées. Et je fais partie de ces dernières. La culotte qui part en cacahuète, le soutif de traviole, en gros on dirait que je suis passée dans un tsunami ou qu’un requin (non je vous rassure, il n’y en a pas ici, enfin je ne crois pas du moins…) a fait une course poursuite avec moi sous l’eau Mais non, rien de tout cela, j’ai juste été me baigner. Les cheveux qui frisottent parce que l’iode et l’eau me donnent une allure de caniche. Les lunettes pleines de brume marine en mode « ben t’es où je te vois plus ?! ». Les cris poussés pour démêler la crinière (que je n’ai pas) avec le fameux sable qui s’est introduit dans chaque fibre capillaire. Et quand on rentre à la maison, on se rend compte que la plage nous a suivi… que le sable a décidé sur un coup de tête, sans demander notre avis de s’inviter chez nous et il tape l’incruste très très longtemps comme je disais plus haut. Le déloger entièrement relève d’un miracle sans nom. 

Et c’est dans ce genre de moment qu’on se rappelle pourquoi on aime le sable, mais à quel point on peut aussi le haïr… 

Vendredi j’étais sur la fameuse plage de sable, pas pour me baigner, juste marcher et tremper mes pieds… je me suis assise sur un rocher où il y avait du sable. Avec un short court. Puis je me suis levée, j’ai marché pour rentrer chez moi, traversé un quartier entier devant beaucoup de monde parce que c’était l’heure de midi. Le dos bien droit, la démarche assurée (enfin je me comprends parce que c’est celle d’un canard qui a un baton dans le cul plutôt), la poitrine bien gonflée à bloc, sûre de moi, me sentant belle et fraîche (enfin… c’est un grand mot, j’étais rouge comme une pivoine à cause de la chaleur, j’avais les cheveux en vrac parce qu’il y avait du mistral, je transpirais les gouttes de la mort, j’étais éreintée, la langue tirée parce que je n’avais plus d’eau -à me lire on pourrait croire que j’étais dans le Sahara mais non non je ne suis pas partie en voyage sans vous prévenir) Bref j’étais fraîche à ma façon parce que mon corps est sans complexes du coup je déambule libre et que je suis fière de ce corps pas parfait loin de là, mais c’est mon corps. Mais j’en parlerai dans un autre post de toute façon de tout ça. 

Et en rentrant, le bonheur étant de filer sous la douche justement pour enlever tout ce sable entre autres, je me suis rendue compte que j’avais plein de sable sur le haut de chaque cuisse et que ça remontait dans mon short. Mon réflexe a été de me dire « ah oui quand même… »… Moralité : s’essuyer les fesses quand on quitte une plage, même quand on n’a pas l’impression de les avoir posées sur tant de sable que ça puisqu’il y avait ce fameux rocher. Ne jamais oublier que le sable est un machin qui aime nous trahir et qui nous colle à la  peau, dans tous les sens du terme d’ailleurs. 

Mon post est un peu marseillais évidemment. Avec un peu d’exagération. J’aime le sable mais aussi m’en débarrasser rapidement quand même ^^ surtout quand je m’aperçois que je déambule avec la marque du rocher et de son sable imprimé sur le derrière :p Si le ridicule tuait, je serais morte au moins 100 000 fois.

#touriste même quand ça fait 11 étés qu’on habite là toute l’année… Je compte sur vous pour me dire que je ne suis pas la seule à me bagarrer contre le sable à ce point par contre ! 

Projets des copinettes

Etats d’esprit du vendredi #7

Le reste des photos est sur ma fameuse page fb avec laquelle je vous saoule. C’était ce matin. Plage de la Vieille Chapelle, Marseille, Juin 2017

Qui dit vendredi (même si on est samedi humhum…) dit « Les états d’esprit du vendredi » le RV hebdomadaire de Zenopia et Postman qui permet de faire un peu le point de la semaine écoulée.

Début : 1h55 (j’avais prévenu que j’étais en retard)

Fatigue : c’est un mot mystérieux, inconnu parce que je suis fatiguée mais comme l’atteste ma présence ici à 2h du mat, je dors très peu pour différentes raisons du coup ça s’accumule, ça s’accumule et je passe de fatiguée à éreintée.

Humeur : elle a été fluctuante comme souvent, mais c’était plutôt calme, c’est toujours le matin et en fin d’après-midi que j’ai des coups de déprime sans trop savoir pourquoi. Un monsieur d’un certain âge s’est assis à côté de moi dans le bus ce matin, il m’a parlé pendant tout le trajet, j’ai eu un résumé de sa vie en une 20taine de mns. Cette rencontre m’a mise de bonne humeur et m’a donné le sourire.

Estomac : de l’eau et du coca 0, je crève de soif avec la chaleur. Pensez à bien vous hydrater d’ailleurs. Ceci est un message du Ministère de la Santé blablabla

Condition physique : je n’ai pas pété la forme, mon ventre avait du mal à supporter ce que j’avalais à cause d’un médicament je pense, du coup j’étais nauséeuse avec des vertiges et le tout rassemblé, je ressemblais à Dick… Moby Dick… (comme je disais sur facebook, c’est moins glorieux qu’avec Bond… James Bond ^_^). Ce matin j’ai pu enfin prendre le bus pas loin de chez moi pour qu’il m’emmène juste devant la plage où j’ai pu la longer un peu et j’étais contente de voir mes gambettes bouger, parce qu’elles étaient un peu inanimées les pauvres ces derniers jours.

Esprit : comme l’humeur, un peu plus calme malgré le fait que je n’ai pas pu sortir pendant 5 jours du coup et que j’ai raté un moment qui aurait été super avec une amie qui se faisait tatouée

Culture : je lis vraiment très peu. Quelques lignes par jour ne me font pas beaucoup avancé… J’ai dévoré la dernière saison de « Orange is the new black » qui ne m’a pas autant plu que les autres saisons. Vu des films aussi dont « Raid dingue » avec Dany Boon qui me fait toujours rire et « Jamais contente »

Penser à : ranger mon armoire… j’ai du mal à tendre les bras vers le haut du coup je remets toujours pour inverser vêtements d’hiver et vêtements d’été du coup je fouille et c’est le bazar et j’ai horreur de ça. Bref, il faudra que je m’y mette et plus vite que mon ombre non mais !

Avis perso : mettre les gens dans le même sac n’est pas terrible. 

Message perso : on se rattrapera le jour d’un autre tattoo 😉 

Amitié : comme toujours 

Divers : je suis contente que la tactique de Clémentine dans Koh Lanta lui ait porté préjudice, elle ne méritait pas de gagner. Ca fait du bien quand les voisins d’en face font des pauses dans leurs apéros tardifs jusqu’à 3h du mat. J’aimerais bien que le marteau piqueur qui est là depuis bien 10 jours maintenant ait enfin fini son boulot et que ceux qui sont derrière puisse travailler au moins dans un endroit à l’ombre après avoir passé tout ce temps sous un soleil de plomb.

Courses : faites tant bien que mal parce que frigo et placards commençaient à crier famine à force

Sortie : aucune idée, je vais voir ce qu’a donné en désastre ma sortie d’aujourd’hui déjà et ferai en fonction. J’irai peut-être juste poser mes fesses sur l’herbe du jardin près de chez moi et essayer de lire

Zic :

J’ai découvert ça cette semaine et j’aime bien ce style de musique du coup j’étais contente de tomber dessus, c’est une belle découverte

Fin : 2h25 (pourvu que je dorme un jour…)

Moments de bonheurs et d'évasion

Défi Listes – Mes meilleurs souvenirs de vacances

Vous pourrez même savoir quel genre de sandales j’avais aux pieds :p

Ma 1ère participation au défi listes de Zenopia, histoire de me replonger un peu dans cet été qui est passé très vite, entre les révisions chez moi, mes quelques sorties marseillaises, un petit séjour tout début de l’été chez mes parents où j’étais partie réviser un peu plus au calme aussi. Et mes 10 jours dans les Landes avec toute ma famille au grand complet.

Moments alsaciens / franc-comtois

Une escapade de deux jours au milieu de mes racines alsaciennes dans des villages que j’aime beaucoup, entourée de mes parents. Passé quelques jours chez eux et profiter de leur jardin au calme avec les oiseaux et les grenouilles qui me tenaient compagnie pendant que je révisais à l’ombre de mon pommier préféré. Profiter simplement de mes parents, de leur présence. 

Moments marseillais

Aller voir la mer pas loin et fixer l’horizon et surtout être tellement heureuse d’avoir pu marcher et avoir juste la sensation que je fais comme « avant » au moins le temps d’une sortie. Essayer d’aller marcher et sentir les pins, le soleil, l’iode. La chaleur du matin tellement plus agréable. Profiter de mon balcon le matin pour réviser tout en prenant l’air. Et le soir, m’y remettre pour regarder un film. Regarder par mon balcon quand les lumières commencent à s’éteindre (le côté positif d’être insomniaque). Me coucher enfin et ressentir un tout petit filet d’air frais qui passe. Sentir ma Happy jamais loin de jour comme nuit, dedans ou dehors. Marcher un peu dans le jardin près de chez moi et déballer mes cours sous un arbre. Retrouver l’envie de manger des salades de toutes sortes. Boire des infusions bien fraîches à toutes sortes de goûts. Voir mes fleurs qui ont l’air de se plaire depuis que je les ai plantées et qui poussent sans me tirer la gueule pour une fois 🙂 (je n’ai pas la main verte)

Moments landais

Entendre mes nièces appeler « tatie t’es oùùù ?? » dès que j’étais hors de leur champ de vision. Les sentir contre moi lors de nombreux câlins intensifs et entendre une petite voix et voir un grand sourire et de grands yeux bien ouverts « tatie je t’aime très fort », tout en jouant avec mes cheveux. M’amuser avec autant que mon corps me le permettait. Profiter de la plage avec tout le monde. Les papotages le soir et les jeux entre « grands » :p (toute la famille est restée de grands enfants à mon grand bonheur). Les magnifiques couchers de soleil sur cet océan que j’affectionne tant. Voir les ombres de ceux que j’aime se confondre avec le soleil qui nous dit au revoir et auquel on dit « dors bien, mais reviens demain stp, pour qu’on puisse encore venir sur la plage ». Regarder la nature, que ce soit l’océan, la mer, les fleurs, les arbres et se dire « comment on peut protéger tout ça au maximum » et se dire qu’elle est si belle et qu’il faut en profiter. Le matin entendre tout le monde qui se réveille. Le soir, être la dernière sans doute à trouver le sommeil le nez dans les cours, mais savoir que tout le monde est là, en bonne santé.

Tout ça sont mes meilleurs souvenirs de mon été 2016. S’il fallait résumer, on pourrait dire que je suis heureuse quand je peux me retrouver dans la nature sous toutes ses formes et n’importe où et que l’amour me porte et que ce n’est pas la distance entre moi et mes proches qui éteint tout ça. Cette liste me permet de constater que j’arrive à me raccrocher à mes petits bonheurs du quotidien aussi, que j’essaie de percevoir dans la moindre des petites choses, parce qu’ils me sont devenus vitaux. Réellement.

Et comme il reste 10 jours de révision, qu’il fait encore chaud, je crois que la bibliothèque et son air plus frais pour réviser, vont faire partir de cette liste ^^

Projets des copinettes

La fleur de la rentrée

Bougainvilliers, Jardin du 26ème centenaire, Marseille

La fleur coup de coeur de tous les étés depuis que je la connais. Des bougainvilliers (il me semble du moins, parce que oui, j’ai su un jour leur nom, puis un peu oublié) qui poussent le long des murs de pierres, du jardin près de chez moi, sous une sorte de tonnelle en bois où il fait bon pendant les grosses chaleurs. Pour le FlowerPower2016 organisé par Bernie, je vous souhaite un bon lundi. Qu’il soit de rentrée ou de vacances pour celles et ceux qui le sont seulement. 

Je retourne aux révisions. Le 22 septembre est jour d’épreuves écrites à Lyon et… je ne suis pas du tout prête…

PS : entretemps, j’ai lu chez Bernie que c’était #LundiSoleil maintenant, mais je vous envoie tout de même ces quelques fleurs, ça m’apprendra à avoir plusieurs trains de retard :p Et à lundi prochain, pour le orange qui sera la couleur de septembre, en espérant qu’on ait un été indien. 

Passez une bonne soirée.

 

Coin lecture

Face à Delphine de Vigan

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La bibliothèque l’Alcazar à Marseille avait organisé une rencontre avec Delphine de Vigan pour parler de son dernier livre « D’après une histoire vraie ». Un livre que j’avais beaucoup apprécié parce que justement, jusqu’au bout, je n’ai pas su dire où était la part de réalité et celle de fiction dans ce qu’elle écrivait. Ce qui donnait une magnifique dimension à son livre et ce qui a fait son succès aussi. L’anecdote la plus belle qu’elle ait racontée est celle d’une lectrice toulousaine, qui lui avait dit qu’elle n’aimait pas les livres de fiction, qu’elle ne lisait que des histoires vécues, des biographies. Elle avait demandé conseil à son libraire qui lui avait mis entre les mains « D’après une histoire vraie ». Vu le titre, cela ne pouvait que plaire à la lectrice du coup. Elle a commencé sa lecture puis au fil des pages, elle a commencé à douter de la véracité de certains faits et a compris que le livre mêlait réalité et fiction, mais a pourtant continué de le lire et au moment des dédicaces, elle a dit à Delphine de Vigan qu’elle l’avait réconciliée avec la fiction.

J’ai trouvé ça si touchant, parce que je me suis demandé quel auteur était capable de faire aimer un genre de livres à une personne alors qu’elle ne l’aime pas. Je ne lis jamais de livres de science-fiction parce que jamais accroché à ce style d’écriture et l’auteur qui pourrait me faire changer d’avis n’est apparemment pas né 🙂 Du coup c’est magique quand c’est possible d’y parvenir.

Pendant 1h, elle a aussi évoqué « Rien ne s’oppose à la nuit » qui a donné naissance à « D’après une histoire vraie ». Pour moi l’un n’ira jamais sans l’autre de toute façon, c’est une suite évidente où elle nous mène en bateau et par le bout du nez. Pendant tout ce temps, je crois que j’ai été émue. De ses mots, de ses anecdotes, elle est tellement pudique que finalement on ne sait pas grand chose d’elle (wikipédia n’est pas bien bavard à son sujet par exemple), qu’à chaque révélation, c’est comme soulever un peu des parts de mystère de ce qu’elle représente en tant que femme et auteure, pour la découvrir un peu davantage.

Et surtout sans doute espérer découvrir où se cache le vrai et le faux de ce livre qui m’aura fait tourner en bourrique du début à la fin. Elle préfère laisser à chaque lecteur sa propre interprétation. Et j’ai réalisé après qu’elle l’ait dit que ce serait effectivement dommage de savoir où se cachent les faits réels et ceux qui sont fictifs. Ca détruirait une partie de la magie. Seuls certains de ses proches la connaissent si bien qu’ils savent la partie rendu réelle. Pareil ça m’a touchée, parce que je me suis dit qu’il fallait la connaître entièrement et en profondeur pour connaître ses vraies émotions déposées sur le papier, les faits et savoir ce qu’elle possède au plus profond d’elle-même suite à tout ce qui a pu se passer après la parution de « Rien ne s’oppose à la nuit ». 

Le moment des dédicaces est arrivé et plus je voyais la file d’attente diminuer, plus j’avais le coeur qui battait la chamade. Il n’y a qu’un livre que je n’ai pas lu d’elle, parce que je ne savais pas que l’adaptation ciné venait de son livre (No et moi) et autant je regarde les films après avoir lu les livres, autant je n’aime pas faire le contraire, surtout que je n’avais pas vraiment accroché à celui-çi. 

J’étais avec une de mes amies les plus proches et une de ses amies que je voyais pour la première fois (c’était la journée des belles rencontres 🙂 ). Et c’était sympa de partager ce moment toutes les trois déjà et Delphine de Vigan, avant de la connaître à travers tous ses livres, je l’ai connue sous le pseudonyme Lou Delvig avec « Jours sans faim », où à travers le personnage de Laure, elle raconte son propre combat contre l’anorexie. Et j’avais besoin de la remercier de m’avoir accompagnée avec ce 1er livre, que je lisais dès que j’avais un coup de mou ou que je me sentais seule parce qu’elle me donnait espoir de voir le bout du tunnel même si elle était partie de très bas. Et de mon côté, je commençais à découvrir le monde psychiatrique et quelque part, ça me rassurait de savoir qu’elle était passée par ce qui m’attendrait quelques mois, quelques années plus tard. 

Elle est attentive à ce qu’on lui dit, prend le temps d’échanger et moi qui lui avais dit que j’étais toute intimidée, j’ai senti que j’aurais pourtant pu parler avec elle durant des heures. Avant cette rencontre, je la trouvais fascinante, touchante, émouvante, mystérieuse mais pourtant accessible, se confiant avec simplicité, naturel et pourtant avec tant de pudeur. Et le fait de la voir, de l’écouter, d’échanger quelques mots ne m’a que confortée dans ce que je percevais d’elle. L’image que j’avais d’elle était bien réelle, elle n’était pas fictive du tout, contrairement à ce livre qui a fait un tabac 🙂 (mérité)

Elle a été un peu la confidente sourde et muette de l’anorexie qui me rongeait. Et je crois qu’on n’oublie pas les personnes qui ont fait partie de ce combat même si c’est très indirectement, comme c’était son cas. Elle ne savait pas qu’une autre Delphine pleurait sur son livre très souvent, parce qu’elle était perdue face à ce qui la faisait mourir à petit feu. Elle a réussi à faire aimer la fiction à une lectrice. Elle a su en 2001 me dire à travers « Jours sans faim » qu’on pouvait aller mieux côté anorexie et voir le bout du tunnel.

Et de votre côté, connaissez-vous Delphine de Vigan et quels livres avez-vous lus et lesquels vous ont le plus marqué ?

Moments de bonheurs et d'évasion

Des graff’ à Marseille – Festival street art

Je me souviens que j’avais déjà écrit un post sur le street art marseillais, lors de l’attentat à Charlie Hebdo, parce que Cabu a une belle place dans une rue de ce quartier artiste. J’apprécie son ambiance, comme j’avais pu le dire à l’époque. Il y a eu un festival il y a 2 semaines. Des graffeurs qu’on pouvait voir à l’oeuvre. J’y ai été… mais dû revenir… Je ne sais pas ce que j’ai fabriqué, il a fallu les chercher déjà et apparemment j’étais un peu trop tôt, du coup, j’ai marché et en voulant revenir sur mes pas parce que je me sentais épuisée, me suis rendu compte que remonter la rue était impossible pour mes jambes. Donc j’ai continué comme si de rien n’était en priant pour entrevoir une bouche de métro le plus vite possible… Bref, c’était une expédition et je suis rentrée énervée, frustrée et épuisée pour rien finalement… Mais je laisse rarement un défi fibro gagner, alors dimanche je suis repartie et refait le chemin. Je n’ai pas trouvé tous les murs qui avaient été recouverts le week-end précédent, mais suis tombée sur des graff’ que je n’avais pas encore vus, alors j’étais contente et les autres seront un jour trouvables au détour d’une rue.

Grâce à ce festival, j’ai découvert 2 graffeurs dont j’aime beaucoup le travail. Deuz, marseillais et Dire, aixois. En cliquant sur leurs noms, je vous envoie vers leurs pages facebook, si le coeur vous en dit d’avoir un plus grand aperçu de leurs oeuvres. Ils « travaillent » davantage les corps, les visages et leur expression et ce qu’ils font est, à mes yeux, époustouflant. 

Je vous laisse avec les photos prises l’autre jour. Comme d’habitude, pour voir les photos en grand, il suffit d’ouvrir la 1ère et le reste suit 🙂 Bonne visite murale du Cours Julien, dans le 6ème arrondissement de Marseille. J’y vais toujours le dimanche matin, déjà parce qu’il y a moins de monde, mais surtout parce que les boutiques sont fermées et on peut voir les graff’ sur les volets :p